Du 29 octobre au 1er novembre prochain, les participants vont s’intéresser à la réduction la malnutrition au Cameroun, en Centrafrique, en RDC et au Congo
Un atelier sur la réduction de la malnutrition chronique au Cameroun, en République Centrafricaine (RCA), République Démocratique du Congo (RDC) et en République du Congo se tient du 29 octobre au 1er novembre prochain à Kintélé, une banlieue située à quelques kilomètres au Nord de Brazzaville, avec pour objectifs, entre autres, d’obtenir une compréhension commune de la malnutrition chronique et le rôle des différents secteurs, indique un communiqué de presse de l’UNICEF. Initié par le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) au Congo pour soutenir son engagement en faveur de la lutte contre la malnutrition chronique au Congo, cet atelier vise notamment à avoir une analyse approfondie des domaines clés des interventions spécifiques et favorables à la nutrition. Il s’agit aussi de comprendre les systèmes, les structures et les organisations en appui à la réduction de la malnutrition chronique et enfin développer une feuille de route par pays dans le but de combler les lacunes dans les stratégies de réduction de retard de croissance. Selon le communiqué de presse, 75 participants sont attendus à la rencontre de Brazzaville dont la cérémonie d’ouverture officielle est placée sous le patronage du ministre congolais de la santé et de la Population, François Ibovi, en présence de la Représentante de l’UNICEF au Congo, Marianne FLACH.
Cet atelier regroupera notamment des cadres et des experts des problèmes de nutrition du Congo Brazzaville, du Cameroun, de Centrafrique et de la République Démocratique du Congo, mais aussi des spécialistes en nutrition du Bureau régional de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. La malnutrition chronique est un véritable problème de santé publique mais aussi de développement en Afrique Centrale. Au Congo-Brazzaville, environ 175.000 enfants de 0 à 5 ans souffrent de malnutrition chronique (soit un taux de prévalence de 24.4%). La République Démocratique du Congo avec 40.7% est le pays de l’Afrique de l’Ouest et Centre le plus affecté. Le Cameroun et la République Centrafricaine sont touchés respectivement à hauteur de 32.5% et 40.7%, selon l’UNICEF. Les enfants souffrant de malnutrition chronique sont plus susceptibles de tomber malades ou mourir. S’ils survivent, ils entrent à l’école en retard, ont des difficultés à apprendre, et sont moins productifs à l’âge adulte. Plus tard, ils sont exposés à un risque accru de maladies chroniques non transmissibles telles que l’hypertension artérielle, le diabète et les maladies cardio-vasculaires.
La malnutrition est responsable de plus 35% des décès des enfants; elle augmente les coûts de santé ; elle a un impact sur le développement cognitif des enfants. La malnutrition se comporte comme un coup de frein au développement économique et social de l’individu, de la communauté et de la nation. La malnutrition chronique se manifeste par une taille qui est en-dessous de moins deux écarts types de la norme de référence. Ces enfants paraissent en bonne santé mais les conséquences de malnutrition chronique sont importantes et irréversibles, précise le communiqué de l’UNICEF.
