Les chefs d’Etat ont largement évoqué les questions sécuritaires dans la région, mais aussi les élections présidentielles organisées en 2015
Au Nigeria, la Cédéao célèbre ses 40 années d’existence. Pour l’occasion, un sommet des chefs d’Etat s’est tenu sur deux jours à Abuja, jusqu’au mercredi 16 décembre. Les chefs d’Etat ont largement évoqué les questions sécuritaires dans la région, mais aussi les élections présidentielles organisées en 2015. Un pays a été particulièrement cité à la tribune : le Burkina Faso.
Le Burkina, Mohamed In Chambas, représentant du secrétaire des Nations unies en Afrique de l’Ouest, en a fait un exemple à suivre, un modèle de construction démocratique.
Souvent critiqué par ses pères depuis un an, le chef de l’Etat de la transition du Faso, Michel Kafando a été cette fois, félicité pour son action, notamment par le président de la commission de la cédéao, Kadré Désiré Ouédraogo.
« C’est le lieu pour moi de rendre un hommage mérité à son excellence Michel Kafando et à toute son équipe de la transition, pour la brillante conduite de cette transition, jusqu’à son terme. »
Le président Macky Sall, qui a été fortement critiqué, surtout isolé, disent certains, lors de sa gestion du coup d’Etat à Ouagadougou en septembre dernier, a lui aussi noté l’importance de la tenue d’élections apaisées.
« Le plus normalement du monde, des citoyens ont exprimé leur choix dans les urnes. Nous démontrons par là notre adhésion commune au principe démocratique universel en vertu duquel la légitimité du pouvoir émane du libre consentement des citoyens. »
Droit sur sa chaise, Michel Kafando, dont c’est sans doute la dernière sortie continentale en tant que chef d’Etat, n’a pas bougé d’un pouce. Sa mission se termine, les chefs d’Etat de la Cédéao attendent de pied ferme son successeur, le nouveau président élu Roch Kaboré.