Camair-Co officiellement en possession des deux MA-60

L'aéroport international de Yaoundé-Nsimalen a servi de cadre à la réception des deux aéronefs construits par la Chine mardi, en…

L’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen a servi de cadre à la réception des deux aéronefs construits par la Chine mardi, en présence du ministre des Transports et du président d’Avic

Après leur arrivée au Cameroun par Douala le 1er avril dernier, les deux avions de type MA 60 commandés par le gouvernement camerounais pour la compagnie aérienne nationale, ont été officiellement réceptionnés hier, mardi 07 avril, à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen.

L’événement a vu la présence du ministre camerounais des Transports, Robert Nkili, et de Lai Weixuan, président d’Avic International, la société chinoise constructrice des deux aéronefs.

Le président d’AVIC a indiqué pour la circonstance que sa société compte 134 filiales et à travers le monde et qu’elle a par ailleurs déjà produit plus de 1 400 engins dont 400 livrés en Afrique. Le premier MA60 offert par le gouvernement chinois au Cameroun en 2012 et mis à la disposition de l’armée compte à cette date «1130 heures de vols sécurisées», sans incident, a-t-il souligné.

Les MA 60 sont fabriqués à Yan Liang, en Chine, au sein de la Xi’An Aircraft Industry. Selon des données du site suisse ch-aviation, ces avions sont actuellement utilisés par plusieurs opérateurs africains à l’instar de: Equatorial Congo Airlines (Brazzaville), Zambian Air Force (Lusaka), Air Zimbabwe (UM, Harare Int’l), Air Burundi (8Y, Bujumbura) (inactif), Force Aérienne du Djibouti (Djibouti), et Massawa Airways (Massawa, Erythrée).

En 2012, toujours selon ch-aviation, la Xian Aircraft Industry a émis le projet de construction d’une base technique au Cameroun, pour la maintenance de tous ses appareils utilisés sur le continent.

Les aéronefs commandés par le gouvernement vont être utilisés par la Compagnie aérienne nationale du Cameroun (Camair-Co) pour assurer les dessertes internes, voire dans la sous-région. «Ces avions n’ont pas besoin d’une longue piste pour décoller et atterrir. C’est dire qu’ils peuvent être manipulés sans encombre sur nos différentes pistes d’atterrissage, notamment à Tiko, Bafoussam, etc. », a indiqué le ministre des Transports à la presse.


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