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Cameroun : 11 combattants de Boko Haram se rendent à l’armée

Les combattants de Boko Haram déposent les armes

Onze membres de la secte islamiste Boko Haram ont déposé les armes en fin de semaine dernière avant de se livrer à l’armée régulière.

Trois chefs de famille,  trois femmes et cinq enfants issus du groupe de l’organisation terroriste Boko Haram se sont présentés aux forces de défense camerounaises, a informé le ministère chargé de Défense (Mindef). Les 11 désormais ex-djihadistes sont partis de leur base après que l’armée nigériane a lancé un obus dans leur camp d’entraînement.

Ils ont contacté l’un des leurs qui avait regagné le Cameroun quelques mois avant. Ce dernier leur a donné les assurances qu’ils ne seront pas poursuivis » s’ils se rendent à l’armée régulière, explique le Mindef. Comme les premiers combattants qui se sont rendus, les 11 nouveaux ont été recueillis dans l’un des trois centres régionaux (Bamenda, Buea, Mora) dont dispose le Comité national de désarmement, démobilisation et réintégration (CDDR), créé le 30 novembre 2018 par le président Paul Biya.

Le CDDR a pour mission « d’offrir un cadre d’accueil et de réinsertion sociale aux repentis du Boko Haram, et aux membres des groupes armées des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest désireux de répondre à l’offre de paix ». Ainsi indique un communiqué du ministre secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh en date du 30 novembre 2018.

Depuis sa création, le CDDR a recueilli plus de 1000 adeptes de la secte islamiste qu’a dirigée Abubakar Shekau, natif de Yobe au Nigeria entre 2009 et 2021. En avril 2021, le coordonnateur national du Comité Fai Yengo Francis dénombrait plus de 300 personnes accueillies au centre de désarmement de Meri, dans le département du Diamaré, région de l’Extrême-Nord Cameroun.

 


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