L’accueil est de la mer à boire, trouver de l’eau à boire, c’est impossible, le logement, une véritable catastrophe. Dimanche matin pour aller aux entraînements, il n’y a même pas eu un bus, on est resté à l’hôtel jusqu’à 14h jusqu’à ce que le bus vienne nous chercher pour amener au stade, on a dû s’arrêter dans une sorte de gargote pour donner du bouillon aux enfants. Un accueil pareil, ce n’est pas bien. Malgré cela, on demandé aux enfants de faire des efforts, on n’est pas venu ici pour bien manger ou pour être bien loger, nous avons le chez nous. Nous sommes venus pour bien jouer, on a bien joué, on a tenu le pari. Par rapport à l’union de Douala, pour le reste du parcours, ils doivent faire le ménage par ce que devant, ils ne trouveront pas des arbitres qui vont encore leur donner des penaltys, ils doivent marquer des buts normalement. Maintenant, je crains beaucoup pour le reste de notre séjour à Douala après ce match, nous avons encore deux jours à passer. Avant le match, il se passe des bestialités comme ça, et je crains que d’ici là, les responsables de l’hôtel nous disent de partir, parce que personne de la fédération camerounaise de football ne s’est toujours pas, présentée jusqu’à présent.
Les matches passent et ne se ressemblent pas, je voudrais dire ici que nous avons retrouvé un adversaire complètement différent de celui du match aller. Nous avons été d’ailleurs surpris, parce que c’est une équipe suffisamment bien élaborée sur tous les plans surtout sur le plan tactique où elle nous a posé le maximum de problèmes. Il a fallu insister, revenir vraiment, crier très fort pour que les enfants puissent prendre la mesure de ce que l’adversaire posait comme problèmes et pouvoir faire la différence à la fin.
Vous avez vu le match, mes gars n’ont pas démérité, ils ont très bien joué, mais vous voyez, les arbitres, c’est les arbitres! Au match aller, on avait perdu à domicile certes, mais le match qu’on a joué à N’djamena n’est pas le même match qu’on a joué ici. A l’aller, il y a eu seulement une petite erreur de la défense qui a laissé les attaquants camerounais persister, ça gagné à la fin mais c’est un hors jeu qui a fait la victoire du Cameroun. Ici encore, vous avez vu, les penalties que les arbitres ont donné ne sont pas de vrais penalties. Sans ces penalties, on aurait gagné le match. On repart du Cameroun satisfait de la prestation de nos joueurs, mais très déçu par l’accueil. Sur ce point, c’est vraiment zéro, ce n’est pas à la hauteur du Cameroun.
Au cours du match, on a eu des occasions qu’on n’a pas pu concrétiser, on a eu des erreurs individuelles aussi, que l’adversaire a concrétisé mais on a élaboré notre jeu selon les consignes de l’entraîneur. Malheureusement, suite à une mauvaise concentration, on a pris deux buts, et heureusement, on s’est vite remis au travail et on a pu remonter et gagner. Nous allons mieux nous préparer pour la suite, les matches se suivent et ne se ressemblent pas. Evidemment, on a eu un relâchement dans notre façon de jouer mais ce n’est pas ça qui va déstabiliser la sérénité du groupe. On va vraiment se mettre au travail pour que les échéances à venir, on puisse bien les entamer. Entre la phase aller et le retour, le match le plus difficile a été celui de Douala avec notre public qui en voulait plus. Pour nous, le plus important, c’était de se qualifier et c’est fait. Le public n’a pas assez fait le déplacement du stade comme on l’a vu, et j’en profite ici pour lancer un appel à tous les supporters de l’union de Douala, il est important qu’ils viennent nous supporter car la coupe d’Afrique n’est pas le championnat, on a besoin d’eux. Quand ils viendront massivement, cela va nous galvaniser et je crois que le meilleur va venir.
Lors du match aller, union nous avait battu par ce qu’on manquait de compétition car on n’a pas encore commencé le championnat au Tchad, c’était difficile, on n’avait pas de matches dans les jambes, union n’était pas très forte aussi. Quand on joue au football, on peut gagner comme on peut perdre, c’est arrivé ce dimanche à Douala. On a d’ailleurs commencé par nous démoraliser à l’hôtel depuis notre arrivée.