17 combattants séparatistes tués et 1 mort coté armée dans cette opération baptisée « NgokeBui ».
Voici le rapport que fait le colonel Charles Alain Matiang au Général Valère Nka le 4 juillet à Kumbo : « Pendant 7 jours, nous avons pu traiter beaucoup d’objectifs, dans département du Ngoketunjia en particulier les camps Ambazoniens de Baba I, Wasin et Bamungo. Dans de département du Bui, nous avons traité les camps d’Ebal, Verkei, Ngebsiba et Oku à Ndum, Njikijem, Elak, Njotim, Tadu, Bim, Kumbo central et d’autres zones voisines. Étant donné les fortes pluies qui s’y sont abattues, cela a été très difficile pour nous et cela a permis aux Ambazoniens de remarquer notre présence et de s’échapper avant même que nous n’arrivions à leurs camps. Nous avons également rencontré quelques résistants, ce qui a entraîné la mort de 17 combattants séparatistes, dont beaucoup ont été blessés. De notre côté, nous avons perdu un de nos soldats et trois d’entre eux ont été légèrement blessés ». Le colonel Charles Alain Matiang commande la 51ème Brigade d’infanterie motorisée basée dans la région du Nord-ouest.
Le Général Valère Nka, commandant la 5ème région militaire interarmées, a saisi cette occasion pour rappeler que des opérations similaires sont déroulées dans les localités de Tabah, Andek, Widikum, Bali et Widi-Bali.
« Ceux que nous appelons Ambazoniens sont nos enfants, a rappelé le Général. Le chef de l’État, qui est le chef des forces armées, a prescrit que ceux qui abandonnent volontairement leurs armes, ils seront pardonnés et dirigés vers le centre de désarmement et de réinsertion. Donc je les invite à déposer les armes. Mais ceux qui continueront à monter des barricades, à kidnapper et à tuer des gens, nous continuerons notre travail pour les arrêter », a-t-il fait savoir.
De son côté, le Général Divine Ekongwese qui commande la 5ème région de gendarmerie a expliqué : « notre mission n’est pas de massacrer nos enfants, mais une chose doit être claire, nous ne pouvons pas regarder nos enfants tuer leurs parents, leurs frères et sœurs. Il en est ainsi depuis près de 4 ans maintenant, que sortons-nous. (…) Aujourd’hui, le monde change et le Cameroun doit changer, ils doivent sortir positivement et rejoindre le processus de développement ».