L’attaque non encore revendiquée, qui a fait également 14 blessés, a eu lieu le 1er septembre dans le camp de déplacés de Kouyapé, un village situé à la frontière avec le Nigeria
Un attentat survenu mardi dans le camp de déplacés de Kouyapé (village situé à la frontière avec le Nigeria, dans la région de l’Extrême-Nord) a fait au moins sept morts et 14 blessés, a confié un officier de police à l’AFP.
« Lorsque des combattants de Boko Haram ont attaqué le village, les gens ont fui, mais ils ont été suivis par un jeune garçon qui portait des explosifs qu’il a actionnés dans la foule », a indiqué l’officier de police.
De forts soupçons pèsent sur le groupe djihadiste Boko Haram, dont l’activité meurtrière a pris de l’ampleur depuis 2014.
Le 2 août dernier, 18 personnes ont perdu la vie dans les conditions presque similaires. Toujours à l’Extrême-Nord du pays dans le camp de déplacés de Nguetchéwé.