L’objectif fixé pour la période était de 807 milliards de F CFA, d’après des informations officielles. A la fin de l’année, l’administration fiscale prévoit de mobiliser en tout 1403 milliards de F
L’administration fiscale camerounaise a recouvré 885,7 milliards de F CFA de recettes au terme du premier semestre 2015, légèrement au-dessus de l’objectif de la période fixé à 807 milliards de F CFA.
Les données fournies dans la presse publique le 24 juillet par le directeur général des impôts, Modeste Mopa Fatoing, font ressortir une prédominance des recettes fiscales non pétrolières sur ce bilan à mi-parcours.
A la fin du mois de juin, ces dernières ont rapporté à l’Etat 824 milliards de F CFA, contre une prévision de 740 milliards. Ce qui constitue «un dépassement en valeur absolue de 84 milliards de F CFA et un taux de réalisation en valeur relative de 111,3%», se félicite le Dg des impôts.
La direction générale des Impôts (DGI) a mobilisé 61,7 milliards de F CFA au premier semestre, au chapitre de l’impôt sur les sociétés pétrolières. Ce montant représente «le tiers de reversement à effectuer par les entreprises relevant de ce secteur», précise M. Mopa Fatoing.
Sur un autre plan, l’administration fiscale a collecté 73,5 milliards de F CFA pour le compte des communes les six premiers mois de cette année, «contre 68 milliards de F CFA en 2014 pour la même période» ; et 30 milliards de F CFA pour le compte des établissements publics «contre 25 milliards de F en 2014 au titre de la même période».
D’après les explications de Modeste Mopa Fatoing, la Loi de finances 2015 de la République du Cameroun assigne à la DGI un objectif de mobilisation de recettes de 1604 milliards de F CFA dont 1403 milliards de F CFA de recettes fiscales non pétrolières et 201 milliards de F CFA au titre de l’impôt sur les sociétés pétrolières.
Le DG des impôts se montre optimiste en rapport avec ces attentes. «Tout le personnel de la DGI et moi-même sommes mobilisés et engagés pour réaliser voire dépasser les objectifs de recettes assignés par la Loi de finances 2015», indique-t-il.
