Tombé sous le coup de l’article 8.2 des statuts du Social démocratic front (SDF) qui condamne tout militant qui va à l’encontre des textes du parti, les plaintes contre le vice-président du SDF sont jugées recevables par le bureau du NEC du SDF.
Le Comité exécutif national du SDF, réunit le 8 mai 2021 au siège du parti à Yaoundé a jugé recevable les plaintes contre l’honorable Joshua Osih Nabangui. Des plaintes du Comité régional du littoral qui, en mars dernier, s’est désolidarisé de tous ses actes jugés contraires à la ligne du parti.
Le bureau national a transmis le dossier à la commission des affaires juridiques du pati. Celle-ci dispose de trois semaines pour se prononcer sur le cas Joshua Osih. En cas d’application du fameux article 8.2 qui exclut tous les militants qui vont à l’encontre des textes du parti, il pourrait subir le même sort que Mahamat Souleyman, ancien premier vice-président, Pierre Kwemo, Madadi Sadi, et Bernard Muna, des cadres écartés du parti sous le coup de cet article 8.2.
Le Comité régional du SDF pour le Littoral, reprochait en effet à Joshua Osih la signature d’une pétition des députés RDPC, désavouée par le NEC ; des soupçons graves de collusions avec le régime ; la gestion calamiteuse de la campagne de l’élection présidentielle de 2018, assortie d’une lettre de félicitation à son adversaire candidat du RDPC alors que le parti dénonçait et continue de dénoncer les fraudes massives qui ont émaille le processus ; sa participation à la cérémonie de prestation de serment du candidat du RDPC ; sa rébellion contre les résolutions du NEC du 13 mars 2021 à travers l’organisation d’une campagne médiatique pour démontrer qu’il a eu raison de signer cette pétition en défiance du NEC et au grand mépris de la base.
Joshua Osih s’en défend. Il n’a pas pu éviter que l’affaire soit portée devant le jury disciplinaire du parti.