Adolphe Moudiki, Administrateur-directeur général (ADG) de la Société Nationale des hydrocarbures (SNH) a signé une note le 30 mai niant l’implication de la SNH dans le « Glencoregate ».
Devant la Justice américaine, Glencore a, pour sa part, a avoué qu’entre 2007 et 2018, elle et ses filiales ont payé environ 79,6 millions de dollars à des sociétés intermédiaires afin d’obtenir des avantages indus.
L’objectif étant d’obtenir et de conserver des contrats avec des entités publiques et contrôlées par l’État dans les pays d’Afrique de l’Ouest (Nigeria, Cameroun, Côte d’Ivoire et Guinée équatoriale).
La multinationale a avoué avoir dissimulé les paiements de pots-de-vin en concluant de faux accords de conseil ; en payant des factures gonflées et en utilisant des sociétés intermédiaires pour corrompre des fonctionnaires étrangers.
Pour le Cameroun, Glencore déclare avoir versé des pots-de-vin pour 7 milliards de FCFA à de hauts responsables de la SNH et la Sonara afin de décrocher des contrats pétroliers.
Face à ces révélations, la SNH a fait une sortie, « Il est porté à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale que la SNH n’est ni de loin, ni de près, associée à des telles pratiques, strictement interdites par son Règlement intérieur », déclare Adolphe Moudiki.
Il souligne que, les autorités américaines et anglaises ont été saisies, en vue de fournir les éléments qui permettraient d’établir la véracité de ces « allégations ». L’ADG promet également d’informer l’opinion publique « en temps opportun » de la suite réservée à la demande la SNH.