Les différents acteurs de la chaîne d’approvisionnement des produits vivriers à Douala créent une synergie
L’ambition des organisateurs
Dans le cadre du projet de mise en place d’un observatoire et d’un système d’information des marchés agricoles au Cameroun, l’association interprofessionnelle des opérateurs agricoles au Cameroun (Agrocom) a organisé le 25 février 2011, dans la salle de réunion du nouvel immeuble de la délégation régionale du ministère de l’agriculture et du développement rural (Minader) pour le Littoral, un atelier de concertation inter-acteurs des filières agricoles qui constituent la base de l’alimentation des populations. C’est pour l’essentiel les operateurs des filières riz, maïs, racines et tubercules, banane plantain. Qui pratiquent leurs activités dans les marchés vivriers de la région du Littoral, nous nous sommes saisis des conclusions de plusieurs études qui constatent que la structure de production et de commercialisation au niveau de l’activité est moins efficace, moins productive, il est donc question pour nous de nous rassembler au sein de notre observatoire qui se veut national avec des démembrements dans des zones concernées par l’activité de la commercialisation, de la production de la consommation ; ainsi on mettra des structures qui vont rassembler tous ceux qui interviennent dans les filières prioritaires que nous avons ciblés laisse entendre Alain Azefouet l’un des animateurs.
Financement assuré
Cette initiative, qui bénéficie d’une subvention du fonds européen de développement, vise à instaurer de manière durable un dialogue entre les acteurs de la filière vivrière. Elle facilite la résolution collective de problèmes et permet d’améliorer l’efficacité de la filière, nous souhaitons identifier tous ceux qui peuvent nous apporter la meilleure information grâce à laquelle nous toucherons les acteurs clés, ce qui signifie que nous utiliserons le meilleur canal pour atteindre cet objectif poursuit Alain Azefouet. La concertation interprofessionnelle renvoie donc à une notion de complémentarité, et à une notion de gestion harmonieuse des intérêts. Aussi bien en production, dans la transformation que dans la commercialisation, la concertation interprofessionnelle contribue à la diminution des risques et des coûts encourus aux différents maillons de la chaîne. Georges Ebelle Kelle le secrétaire exécutif dévoile l’objectif, l’objectif c’est de créer une bourse de crédit agricole au Cameroun, pour l’instant compte tenu des questions de sécurités alimentaires, nous avons focalisé notre énergie sur les produits de grande consommation.
Ces assises ont aussi permis d’informer et de former les acteurs de la filière vivrière dans la collecte et la mise à disposition par sms des informations de marchés agricoles afin de leur permettre un accès plus facile et d’améliorer leur position au cours des négociations commerciales avec leurs partenaires grâce à une utilisation plus efficiente des informations disponibles : mes attentes sont que tous les acteurs comprennent la nécessité qu’ils ont à participer activement à la mise en place de ce réseau qui va jouer un rôle important dans la transparence des informations commerciales agricole au Cameroun ajoute Georges Ebelle Kelle le secrétaire exécutif ce dernier renchérit il s’agit de mettre à disposition avec la contribution des opérateurs des prix des marchés agricoles. Nous avons identifié pour cela 75 marchés à fort potentiel de commercialisation de produits de forte consommation et nous commencerons à diffuser des informations sur les prix et sur ces produits dans les marchés. Quant aux participants, cette rencontre est une aubaine comme le pense Pierre Dzodoum j’attends de ce séminaire qu’il nous apporte des solutions aux problèmes de transport auxquels nous sommes confrontés, vous savez l’état des routes ne nous facilite pas la tâche, car ça rend le coût du voyage cher. En clair les acteurs de ces différentes filières sont conscients de la nécessité de se mettre ensemble.