Le bi-hebdomaire est sanctionné par le Conseil national de la communication pour publication répétée des accusations infondées et propos offensants et insinuants à l’égard de l’ex DG de la Camair-co
Au Cameroun, le Conseil national de la communication (CNC) a rendu public mardi, 06 décembre 2016, les décisions prises les 24 et 25 novembre derniers, lors d’une assise comptant à la fois pour sa 16e assemblée ordinaire et sa 8e réunion extraordinaires. Lesdites décisions portent sur l’examen de 25 affaires opposant des personnalités à certains médias.
Des sanctions communiquées par le président du CNC, Peter Essoka, et lues sur la radio nationale mardi, la plus lourde a été portée à l’endroit du bi-hebdomadaire «Aurore plus» frappée d’une interdiction définitive d’activités.
Il était reproché audit journal la « publication répétée d’accusations non-fondées, offensantes et insinuantes à l’égard des personnes et une attitude constante de défiance vis-àvis des injonctions du CNC », dans une affaire l’opposant à l’ancien directeur de la Camair-co, Jean Paul Nana Sandjo.
Il en est de même pour le journal « Depeche du Cameroun » suspendu définitivement conformément à une décision prononcée le 24 février 2015.
Le CNC a par ailleurs suspendu provisoirement les médias « l’Indépendant infos » (deux mois), « Le Soir » (deux mois), le « Quotidien Emergence » (un mois), l’émission « Tour d’horizon » de Vision 4 (un mois), « La Nouvelle » (deux mois), « L’Epervier » (six mois), « Ades-infos Le Regard » (trois mois), « La Scène » (six mois), « Universel FM » (un mois).
Les motifs de ces décisions sont entre autres, la publication d’accusations non-fondées, offensantes et insinuantes, attitudes constantes de défiance vis-à vis des injonctions du CNC.
Le directeur de publication du journal Kalara, Christophe Bobiokono, et Ndzana Fouda Marie Irène de Crtv, ont pour leur part écopé d’un avertissement.