Avec la crise anglophone dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, les effectifs de candidats aux examens officiels, notamment au baccalauréat de l’enseignement général sont de moins en moins importants.

Cette année encore, le Nord-ouest et le Sud-ouest font la queue dans le tableau des effectifs au baccalauréat de l’enseignement général. Pour la composition qui a démarré ce 20 juillet par les épreuves orales, le Nord-ouest ne présente que 106 candidats. Tandis que le Sud-ouest en propose 302. Soit un total de 408 pour l’ensemble du NOSO.

Des chiffres qui traduisent l’ampleur des conséquences de la crise anglophone sur l’éducation. Car avant l’instabilité en 2016, ces deux régions présentaient environ 2000 candidats au baccalauréat. En 2016 précisément, l’on comptait 706 potentiels bacheliers dans le Nord-ouest et 910 dans le Sud-ouest.

A la session 2017, l’effectif est plutôt en hausse. Le Nord-ouest aligne 711 candidats – soit 5 de plus qu’en 2016 – et le Sud-ouest 912, c’est-à-dire deux en plus.

En 2018, l’effectif a considérablement chuté dans le Nord-ouest où les tensions sont plus vives en général. En effet, seulement 329 élèves étaient à l’assaut du premier diplôme de l’enseignement supérieur. Alors qu’au Sud-ouest le nombre a augmenté passant de 912 à 914.

C’est en 2019 que les deux régions connaissent une baisse commune. Le Nord-ouest présente 174 candidats au baccalauréat de l’enseignement général, une baisse de 174 comparé à 2018. Et le Sud-ouest dégringole de 914 à 311, une chute de 603 candidats. L’indicateur que les choses peuvent être pires si l’insécurité continue.