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Cameroun: Bientôt un quartier chinois à Ngaoundéré ?

La présence chinoise est effective dans la capitale régionale de l’Adamaoua

C’est la question que s’est posée Aymar Awana H, étudiant à l’université et reporter à la radio Sawtu Linjila de Ngaoundéré. Une interrogation a priori sans grand intérêt. Et pourtant, le fait est là, « claire et net » pour reprendre les propos de cette source, faisant allusion à la présence chinoise dans la métropole de la région de l’Adamaoua. Dans cette ville les Chinois se recrutent dans le secteur économique exclusivement. Sur l’axe carrefour Texaco- carrefour Al hadji Abbo, un groupe de Chinois tient un commerce. Ustensiles de cuisine, vêtements prêt à porter, objet de décoration sont entre autre les marchandises qu’ils proposent à une clientèle locale et étrangère. « Les prix dans ces boutiques sont très abordables » confie Ngono Angélina, fidèle clientèle des produits chinois. La présence chinoise se fait sentir également dans le secteur de l’hydraulique villageoise à travers la compagnie CGC. Les Chinois exercent aussi dans la médecine ; où ils ont acquis une belle réputation sur le triangle national. Mais ici à Ngaoundéré, le savoir faire chinois dans le domaine médical ne parvient pas encore à attirer des foules. Peut être parce que sapé par le décès dans des conditions très douteuses, il y quelques années, d’une patiente dans leur service. Peut être encore parce qu’en face, il y a les Européens (norvégiens, américains, etc.) qui ont aussi jeté leur dévolu en matière d’ uvres sociales dans la santé.

Comme ailleurs.
La présence chinoise, de façon permanente, dans la ville de Ngaoundéré n’est pas assez ancienne, comme celle des européens, de la communauté nigériane ou encore de la communauté tchadienne. Elle est récente et ne tardera pas à se faire sentir dans un très proche avenir, pense plus d’un citadin rencontré dans les rues de Ngaoundéré. Le grossissement de leur effectif n’ouvrira t’il pas la voie à une idée de regroupement ? Un phénomène normal pour les humains. En tout cas, ailleurs dans les villes camerounaises où les chinois ont déposé leurs bagages, on a vu s’ériger des camps chinois. Et pour les populations locales riveraines, c’était devenu plus facile de dire « je vais au quartier chinois » même si parfois la municipalité n’a pas validé le nom de baptême. Dans le septentrion toutefois, Guider, Lagdo et Garoua ont depuis fort longtemps leur camp chinois.

Dossier préparé par Integration/www.integration-centralafrica.info

Produits chinois
Journalducameroun.com)/n


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