Pour le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), il est temps de réprimer les guerres d’identité afin d’avancer vers le fédéralisme communautaire.
« En dehors des pygmées ou des Mbororo plus menacés de disparition que d’autre chose, il n’y a au Cameroun ni une ethnie ou groupe ethnique dominé, ni une ethnie ou groupe ethnique dominant », déclare Cabral Libii qui pense que, cet état de chose est à mettre à l’actif du président de la République Paul Biya qui a consacré « la mangeoire équilatérale… »
Dans une tribune publiée le 28 août 2020, Cabral Libii affirme que les conditions d’une explosion ethnique sont encore loin d’être réunies au Cameroun. Et donc, « les agitations observées ici et là sont davantage nourries par des illusions ou des batailles politiques ». Il qualifie les auteurs d’ « incultes » qui tentent de semer la haine, d’ « aveugler les consciences et embrumer la lucidité au moment fatidique ».
L’issue à cette technique d’éveil de la bestialité en l’homme en égratignant sa race ou sa ethnie, devrait consister selon le leader du PCRN, à « réprimer cet abaissement avec la plus grande fermeté et avancer rapidement vers le fédéralisme communautaire ».
Ceci, justifie-t-il « afin que les camerounais exaltent leur identité qui est la différence dans l’unité. Ce qui veut dire que chaque camerounais doit être rassuré que lui-même, sa culture et ses droits ancestraux et identitaires sont protégés par l’Etat et respectés par l’autre ».