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Cameroun : ces infrastructures sportives en attente de noms de baptême

Le Stade omnisports Roumdé Adjia qui porte le nom du quartier qui l'abrite

De Douala à  Garoua en passant par la capitale Yaoundé, ils sont nombreux les stades, routes et hôtels  construits ou en cours d’achèvement qui pourraient porter les noms des illustres camerounais. Ceux-là qui ont marqué l’histoire du pays ces 60 dernières décennies d’indépendance.

Dans la perspective d’abriter la Coupe d’Afrique des nations de football, le Cameroun a engagé un vaste chantier de construction des infrastructures. Stades de football, hôtels et routes notamment. L’essentiel des infrastructures achevées ou en voie de l’être, ne portent encore de noms de baptême. Pour l’instant, ils sont adossés aux adresses des quartiers où ils ont été bâtis.

Pour cette CAN,  pas moins de 35 stades sont érigés dans diverses villes du pays. Certains étant prévus pour les matchs, d’autres les séances d’entrainement.  En dehors du stade du quartier Olembe à Yaoundé dont certains hauts fonctionnaires murmurent qu’il portera le nom du président Paul Biya à sa finition, aucun autre n’est assuré d’être baptisé. Car sur  les terrains opérationnels depuis des années, seuls les stades Ahmadou Ahidjo à Yaoundé,  Mbappe Léppé et la Réunification à Douala portent – pour les deux premiers, les noms d’illustres figures nationales –  et d’un événement majeur de l’histoire du pays, pour le dernier.

Les hôtels ne sont pas en reste. De grands chantiers ont été lancés par l’Etat et sont sans noms de baptême. Dans la région du Nord, précisément  à Garoua, lHôtel Bénoué en cours de réhabilitation et l’hôtel 70 chambres nouvellement construit, devraient se voir attribuer des noms de baptême.

Et ce ne sont pas les noms qui manquent. Le pays compte une pléiade de légendes sportives, culturelles, politiques, sociales et économiques, qui ont marqué l’histoire du pays. Au rang des acteurs sportifs, Roger Milla, Françoise Mbango, Sarah Etongue, Samuel Eto’o, Bell Joseph Antoine, Thomas Nkono, Théophile Abéga, Tataw Stéphen, Rigobert Song, Geremie Njitap et bien d’autres qui méritent de tels honneurs.

Dans le paysage culturel les noms de Manu Dibango la virtuose récemment  décédée de Covid-19, de Claude Ndam, Richard Bona ou Ange Ebogo Emérent entre autres, habilleraient bien les noms de certains hôtels ou avenues du pays. Et dans l’histoire politique du pays, les mémoires  d’Um Nyobe, Martin Paul Samba, John Ngu Foncha peuvent être honorées grâce à la Coupe d’Afrique des nations de football. Une compétition de brassage, de fédération, de réconciliation et de passion.

Mais il faut dire qu’au Cameroun, et depuis de décennies,  rare sont les infrastructures qui ont pour noms de baptême les patronymes des célébrités. Si en France l’aéroport Roissy Charles de Gaule rappelle une grande figure de l’histoire politique de ce pays, au Cameroun cette infrastructure porte le nom du quartier Nsimalen qui l’abrite. Le Palais polyvalent des sports de Yaoundé s’inscrit dans la même logique, tout comme l’Omnisport Stadium de Limbe notamment.


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