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Cameroun : le congrès du Sdf annoncé pour octobre prochain

C'est l'une des décisions prises à l'issue de la réunion du Nec du 27 mai à Bamenda Le comité exécutif national du…

C’est l’une des décisions prises à l’issue de la réunion du Nec du 27 mai à Bamenda

Le comité exécutif national du Social democratic front s’est réuni samedi dernier à Bamenda autour de son chairman, John Fru Ndi.  Parmi les résolutions qui découlent de cette rencontre, figure l’annonce du congrès du parti pour le mois d’octobre 2017. Un premier congrès programmé au mois d’avril dernier avait fait l’objet d’un report. Cette grand-messe du parti de John Fru Ndi est déjà très attendue. C’est à l’issue de celle-ci que devrait être connu le nom du candidat investi pour briguer un mandat présidentiel lors des élections de 2018.

Bien d’autres résolutions ont été prises au cours des travaux de Bamenda, notamment la mise sur pied d’une commission spéciale chargée « de faire une rapport exhaustif sur les meurtres et les violations des droits de l’Homme dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest » depuis le début de la crise dite anglophone. A ce propos justement, le Sdf constate que « le régime de M. Biya mène une guerre non déclarée contre les citoyens des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ». De ce fait, le parti de John Fru Ndi « condamne avec les termes les plus forts, les procédures intentées par les forces des ténèbres entièrement contrôlées par le régime de M. Biya, contre les autorités religieuses chrétiennes dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ».

S’agissant de la lutte contre le terrorisme qui continue de faire des victimes dans l’Extrême-nord du Cameroun, le Sdf porte une accusation assez forte sur le régime. Le parti « note avec consternation que le régime de Paul Biya négocie régulièrement avec des terroristes connus de la secte Boko haram, déboursant d’importantes sommes pour la libération d’otages alors que les membres de la société civile avec lesquels son régime était en négociation et devrait maintenir le dialogue ont été enlevés, déportés et enfermés à Yaoundé et sont accusés de terrorisme ».

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