Installation d’infrastructures énergétiques et transfert de technologies sont des domaines de coopération enregistrés au cours de cette rencontre tenue mardi dans la capitale camerounaise
Ports en eau profonde, barrages hydroélectriques, sont entre autres des défis énergétiques auxquels est confronté le Cameroun. Le savoir-faire coréen en la matière a été présenté mardi 26 mai 2015 à Yaoundé. Dans la perspective d’une collaboration énergétique entre les deux pays, il s’est tenu à Yaoundé, le quatrième forum de coopération énergétique Corée-Cameroun.
Ont pris part à ce rendez-vous économique, l’ambassadeur de Corée du Sud, Lim Jae-Hoon et le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), Basile Atangana Kouna. A l’occasion, l’accent a été mis sur les perspectives d’approvisionnement énergétique du projet du port en eau profonde de Limbe.
Ledit port sera constitué d’installations industrielles et d’autres infrastructures notamment énergétiques et de télécommunications nécessaires à la création d’un pôle de développement économique dans la région hôte. Selon Basile Atangana Kouna, les activités qui s’y dérouleront auront besoin d’approvisionnement adéquat en énergie.
Ce forum qui rentre dans le cadre d’une série d’évènements réguliers organisés par l’ambassade de Corée a permis de présenter les capacités coréennes dans le secteur de l’énergie, entre autres, et de découvrir les besoins énergétiques du Cameroun. «La présente rencontre s’inscrit dans une démarche anticipative visant à cerner les besoins en énergie du futur port en eau profonde de Limbé afin d’y apporter d’éventuelles solutions», a expliqué le Minee. Les experts du Minee et de la Corée du Sud ont identifié ensemble les domaines pertinents de la coopération.
D’après l’ambassadeur, Lim Jae-Hoon, ces assises interviennent à un moment où la Corée et le Cameroun associent leurs efforts de coopération dans le cadre du Fonds de coopération de développement économique coréen en vue de construire le port en eau profonde de Limbé qui, selon les experts, révolutionnera le transport et stimulera l’activité économique dynamique sur la côte du Cameroun.
Le rapport final de l’étude sur le projet du port par exemple révèle qu’à terme, la circulation des produits agricoles au port sera portée à 50 000 t par an à partir de 2017, avant de passer à 60 000 t en 2020.