Le Collectif des Syndicats des Enseignants du Cameroun a adressé une lettre le 19 octobre 2021 au président de la République pour dénoncer la pression exercée sur certains enseignants en service dans administrations publiques.
Dans la lettre transmise hier au chef de l’Etat Paul Biya, les responsables des syndicats des enseignants du Cameroun disent constater et déplorer que des mesures visant à rendre obligatoire la vaccination contre la Covid-19. Mesures édictées par certaines autorités administratives.
Au rang desquelles le ministre de la Santé Publique, le gouverneur de la région de l’Est, et le préfet du département de la Kadey. Les enseignants s’offusquent que ces derniers interdisent l’accès aux locaux abritant leurs services à toute personne non vaccinée.
« Les Responsables des syndicats des enseignants du Cameroun marquent leur opposition claire et nette à toute forme d’obligation vaccinale contre la Covid-19 ciblant des agents de l’Etat relevant des Ministères en charge de l’éducation (…). Insistent sur le fait que la vaccination, à l’heure où non seulement de nombreuses solutions curatives contre la CoVID-19 issues de la phytothérapie et de la médecine moderne sont largement connues, mais aussi où l’école républicaine est en proie à de multiples maux plus graves et pernicieux, maux dont la résolution a été orientée vers l’organisation d’un Forum National de l’Education promis mais constamment différé, n’est pas la priorité des priorités pour les syndicats d’enseignants », soulignent-ils.
Pour finir, ils annoncent au président de la République Paul Biya, une manifestation au cas où la pression persisterait. Se réservent « le droit de lancer une grève nationale pour contester une éventuelle campagne de vaccination qui userait effectivement de contraintes quelles qu’elles soient envers les enseignants et assimiles ».