Le Franco-camerounais, ancien grand espoir du football, a pris sa retraite à 31 ans dans l’anonymat total, et sans avoir été présélectionné en équipe de France, alors qu’un énorme boulevard s’offrait à lui pour une carrière internationale avec les Lions indomptables. Il fut, entre autres, effrayé par une sordide affaire d’envoutement. Peinture d’une carrière gâchée.
David Ngog l’indécis ! Telle pourrait se résumer l’histoire de ce footballeur franco-camerounais. Convoité par le Cameroun, il est resté hésitant jusqu’à sa retraite prise en 2020. Sans que pour autant il ne soit jamais convoqué en équipe A de France. Jamais pourtant dans l’histoire du football camerounais, la présidence de la République n’a mobilisé autant de moyens pour attirer vers les Lions indomptables un joueur binational. A l’aube du mondial Sud-africain de 2010, les autorités en charge du football se sont sérieusement penché sur le cas David Ngog jusqu’à en faire de sa sélection chez les Lions indomptables une véritable affaire d’Etat.
Plusieurs missions ont notamment été envoyées en France pour convaincre le sociétaire de Liverpool Fc. Au pic des entrevues, la délégation ayant négocié avec le clan Ngog était constitué de Lejeune Mbella Mbella, alors ambassadeur du Cameroun en France, David N’Hanack Tonye, secrétaire général du ministère des Sports, Tombi à Roko, secrétaire général de la Fecafoot, Albert Roger Milla, ambassadeur itinérant, André Nguidjol Nlend, directeur administratif des sélections nationales, Francois Omam Biyik, ancien Lion indomptable et Théophile Abega, de regrettée mémoire.
Dans l’équipe d’en face, en l’absence du principal concerné David Ngog, on retrouvait néanmoins ses parents (son père camerounais et sa mère française) et son agent. Les pourparlers ont lieu généralement à l’ambassade du Cameroun à Paris.
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