Plusieurs activités sont au menu de cette 2ème semaine d’action de santé et de nutrition infantile et maternelle
La deuxième semaine d’action de santé et de nutrition infantile et maternelle, Sasnim, démarre ce mercredi, 07 décembre 2011, à Douala. L’hôpital de district de New Bell dans l’arrondissement de Douala IIème a été retenu par les autorités sanitaires, pour la cérémonie de lancement de cette vaste campagne. Le gouverneur de la Région du Littoral, Faï Yengo Francis, présidera ladite cérémonie. Au cours de cette campagne qui se va se poursuivre jusqu’au 11 décembre prochain, les enfants et les femmes enceintes, vont recevoir des soins préventifs. La vitamine A sera notamment administrée aux enfants âgés de 06 mois à 05 ans. Il est aussi prévu le déparasitage des enfants âgés de 12 mois à 5 ans. Comme par le passé, cette campagne sera une fois de plus l’occasion pour les autorités sanitaires, de rattraper le retard accusé dans le cadre du programme élargi de vaccination, PEV.
Réduire le taux de mortalité infantile et maternelle
Quant à la femme enceinte, elle recevra en plus de la vitamine A, le vaccin antitétanique, ainsi que le traitement préventif contre le paludisme. Le but étant, de réduire le taux de mortalité et de morbidité chez l’enfant et la femme enceinte. En effet, le taux de mortalité maternelle et infantile reste élevé au Cameroun. L’on enregistre chez les femmes, 56,2 décès sur 1000 naissances normales, et 61 décès sur 1 000 naissances normales. Si rien n’est fait face à cette situation, le ministère de la Santé publique indique qu’il y’aurait plus de 40 000 décès de femmes d’ici 2015, et environ 250 000 décès des nouveaux nés. D’où la mobilisation de toutes les forces, pour continuer le combat contre ces fléaux, selon le délégué régional de la Santé publique du Littoral. André Mama Fouda rappelle à cet effet, qu’il est question d’atteindre un taux de couverture de 100%, avec la Sasnim. Plusieurs stratégies ont été alors adoptées pour plus d’efficacité sur le terrain. Les agents de santé feront par exemple, du porte à porte, pour vacciner les enfants et les femmes enceintes. Ils vont aussi de déporter dans les quartiers avec des unités mobiles, sans oublier que les personnes concernées par cette campagne, pourront se rendre directement dans les différents centres de santé, pour recevoir leurs soins.