L’opération a été lancée ce vendredi 04 juin 2010 dans la région de l’Adamaoua
Intervenant cinq années après la première phase d’enquête sur l’emploi et le secteur informel, 400 ménages et 400 unités de production seront visités au cours des deux prochains mois par l’équipe des enquêteurs tant dans les centres urbains que dans la zone rurale. Peuplée de plus d’un millions d’habitants, l’Adamaoua reste une région où le problème d’emploi demeure d’actualité. Les efforts gouvernementaux ont permis de trouver quelques solutions par rapport aux sources d’emplois et au secteur informel, notamment avec la mise en uvre des structures comme le Programme Intégré d’Appui aux Acteurs du Secteur Informel (PIAASI) et le Programme d’Appui à la Jeunesse Rurale et Urbaine (PAJER-U). Ils uvrent entre autres pour la promotion de l’emploi des jeunes. Il sera question durant les deux mois à venir pour les agents de l’institut national de la statistique (INS) de collecter des informations pouvant permettre au gouvernement de se rendre compte de la situation de l’emploi et du secteur informel après des années de lutte contre le sous emploi et le chômage.
La deuxième phase qui vient d’être lancée dans l’Adamaoua est une occasion à coup sûr de renforcer la stratégie mise sur pied en 2005 à travers la collecte des informations auprès des ménages dont 400 ont été retenus sur l’ensemble de la région. 400 unités de production seront également visitées par l’équipe des enquêteurs tant dans les centres urbains que dans la zone rurale. Le Dr Samuel Kelejouet, chef de la division des statistiques sociodémographiques et environnementales à l’institut national de la statistique (INS) a, à travers un exposé, présenté la manière dont le projet va se dérouler sur le terrain. Une occasion pour le représentant de M. le gouverneur, Zang III, qui présidait la cérémonie, de situer l’importance de l’opération et d’appeler les autorités administratives et traditionnelles, les forces du maintien de l’ordre, les chefs de famille et les médias de s’impliquer de façon intégrale dans la sensibilisation afin que le projet connaisse un succès éclatant.
Lorsqu’on sait que le secteur informel enregistre le plus gros des effectifs des personnes actives dans la région de l’Adamaoua, on peut mesurer l’importance de cette opération quant on sait que l’occupation d’un emploi décent et durable s’avère être un privilège. Aussi est-il de l’importance de toutes les composantes socioéconomiques, administratives, municipales, traditionnelles, religieuses, des responsables des services publics et parapublics, des responsables des ONG . d’apporter chacun à son niveau un appui décisif et actif afin d’assurer la réussite de cette opération au cours des deux prochains mois.
statistics-cameroon.org)/n
