Après trois ans de formations, ils ont été présentés le 21 octobre 2021 à Yaoundé. Leur mission est d’accroître l’efficacité opérationnelle des unités de lutte contre le terrorisme.
Les 14 experts sont issus de l’armée, la police, la magistrature, l’administration pénitentiaire, le barreau, de la Commission nationale des Droits de l’homme, et de la diplomatie.
Leur mission est de renforcer les capacités des responsables de l’application des lois en matière de Droits de l’homme. Il est question de les mettre au pas en ce qui concerne les normes internationales grâce à des programmes de formation nationaux à court et long terme. Dans le cadre du mandat du Pilier IV de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies (A/RES/60/288).
Le plan de mise en œuvre des formations repose sur l’agenda 2022-2026. Les formations seront dispensées à travers des séminaires et ateliers dans les grandes écoles nationales et internationales (formation de base) ainsi que dans les Centres d’instruction des forces armées et police. A toutes fins utiles, les experts peuvent aussi se déployer dans toute entité ayant un projet relatif aux Droits de l’homme. Il faudra pour cela saisir de la tutelle qui est le ministère des Relations extérieures (Minrex).
Les experts ont une grande connaissance en Droits de l’homme. Connaissance acquise depuis le lancement du « Projet global » en 2018. Ils ont entre autres été formés sur : le cadre juridique international régissant les droits de l’homme et les activités antiterroristes ; le recours à la force ; les pratiques de détention conformes aux droits de l’homme ; les pratiques d’interrogatoire conformes aux droits de l’homme ; et les techniques d’enquête spéciales.
Le gouvernement camerounais et ses partenaires comme les Nations unions unies fondent beaucoup d’espoir sur les 14 experts mis en mission le 21 octobre 2021.