Il a livré ses impressions avant le début effectif du tour Chantal Biya
Monsieur Duracka on vous découvre presque, comment arrivez-vous à la tête des équipes camerounaises de cyclisme?
Je suis en réalité le directeur technique national des équipes de cyclisme du Cameroun, j’arrive à la tête des équipes camerounaises suite à une demande des autorités camerounaises, je dois dire que je connais bien le Cameroun, pour y avoir participé à plusieurs tours cyclistes, à l’époque avec l’équipe Team Allier (France). Donc lorsque Monsieur Njile m’a sollicité je me suis dit pourquoi pas?
Comment avez-vous préparé l’équipe pour ce tour Chantal Biya?
Je dois d’abord dire que la préparation s’est déroulée dans des conditions difficiles, nous avons fait des propositions, mais il s’est posé un problème de budget donc au final nous n’avons pas fait autant de stage de mise en forme que nous auriont souhaité. L’équipe a donc tout d’abord eu un regroupement de 3 jours et un autre de 8 jours. Cela est bien sûr très peu, vu que depuis le dernier tour cycliste international, les cyclistes camerounais n’ont pas participé à des compétitions majeures donc voilà.
Combien de cyclistes avez-vous retenu, et sur la base de quels critères?
On retient généralement les cyclistes sur la base de leurs performances au cours d’un certain nombre de compétitions, mais là, cela a été assez difficile parce que comme je vous expliquais plus haut, de petites difficultés financières se posaient. Mais néanmoins j’ai réussi à réunir un groupe de 18 cyclistes qui sont répartis sur trois équipes. Je note qu’ils ont un bon physique et avec moi la préparation a été plus psychologique. J’ai beaucoup uvré à leur faire aborder la compétition sans crainte et avec l’esprit de gagneur.
Alors quelle est votre stratégie pour ce tour cycliste?
Il a été d’abord été question pour moi de déterminer le ou les leaders, c’est à dire celui pour qui on fera la course; après au jour le jour en fonction des prédispositions des uns et des autres, on définira quelles seront les zones où on pourra porter des attaques, et qui les portera. Aussi on verra si c’est possible, on mettra un ou deux cyclistes dans les échappées.
Quelles sont vos ambitions pour ce tour Chantal Biya?
Le maillot jaune bien sûr. Je crois qu’on peut l’avoir, on a le plus d’équipe sur le parcours et si les coureurs restent concentrés, on peut parvenir le 09 octobre à décrocher le maillot jaune.
Quelles sont les équipes qui vous font le plus peur?
Ce sont bien sur les équipes européennes, juste parce qu’elles ont l’opportunité d’avoir des meilleures conditions de travail et de la compétition dans les jambes. Milan Bareyni sera là et il a remporté le tour cycliste international au mois de janvier, donc c’est le principal favori du peloton. Il y a aussi le français qui avait remporté la deuxième place lors du même tour, des présences qui relèvent le niveau de la compétition. Mais en réalité en raison du nombre de compétition en Europe, je ne pense pas que les coureurs ont la même forme physique qu’en janvier, ce qui laisse beaucoup de chances aux cyclistes camerounais.
