Politique › Sécurité

Cameroun-Extrême-Nord : trois civils assassinés à Kinguerwa

Cameroun : Boko Haram tue huit militaires et en blesse gravement treize autres
Boko Haram continue de faire des victimes dans la région de l'Extrême-nord du Cameroun.

Le chef du village, son fils et son petit-fils ont été tué dans la nuit du mercredi 06 au jeudi 07 juillet 2022 lors  d’une incursion attribuée à Boko-Haram.

Boko-Haram poursuit ses exactions dans la région de l’Extrême-Nord Cameroun. Malgré la riposte de l’Armée régulière et la collaboration des populations à travers les comités de vigilance, le sang des innocents continue d’être répandu. Trois membres d’une même famille viennent d’être assassinés par des membres de la secte islamiste Boko-Haram. Il s’agit du chef du village Kinguerwa, son fils et son petit-fils, informe notre confrère Koaci.

Selon la même source, Cette tuerie s’est déroulée vers 02h du matin au cours d’une attaque de Boko Haram. L’attaque a été perpétrée à Kinguerwa, une localité située dans le département du Mayo-Sava, région de l’Extrême-Nord.

Cette attaque survient quelques semaines après celle du village Hitaoua dans le département du Mayo-Tsanaga. Dans la nuit du lundi 30 au mardi 31 mai 2022, sept personnes dont trois civils et quatre soldats sont  morts des suites d’un assaut de la secte islamiste. Ces sept personnes, les trois d’hier viennent s’ajouter sur les plus de 3000 civils qui ont déjà perdu la vie dans cette crise sécuritaire où l’armée affronte les terroristes depuis au moins 2014.

Le 24 juin dernier, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense a entamé une visite de remobilisation des troupes dans le septentrion. En dénonçant la complicité de certains civils qui facilitent les opérations des terroristes, Joseph Beti Assomo a appelé les autorités à réajuster l’encadrement des comités de vigilance.

« Il va falloir resserrer leur encadrement monsieur le préfet, monsieur le gouverneur, que les fichiers soient bien tenus, pour qu’on sache qui est qui dans tel ou tel comité de vigilance et que nous n’ayons pas dans certains comités de vigilance des agents doubles qui sont avec nous mais qui renseignent Boko-Haram », instruit le ministre lors de sa visite à Mokolo.


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