Du fait de la célébration de la 136e fête international du travail ce dimanche et de la fin du jeûne du ramadan annoncée en début de la semaine prochaine, les Camerounais s’apprêtent à observer deux jours fériés.
Conformément à la législation régissant les fêtes légales au Cameroun, le pays de Paul Biya s’apprête à vivre deux jours fériés. Si la fête en fin de Ramadan est célébrée lundi, jour férié du fait de la commémoration de la Fête du travail dimanche, mardi peut être déclaré férié.
C’est vraisemblablement un long week-end qui s’annonce au Cameroun, avec la célébration dimanche de la fête de travail. Conformément à la loi N° 73/5 du 5 décembre 1973 fixant le régime des fêtes légales au Cameroun : «lorsqu’une fête légale civile est célébrée un dimanche ou un jour férié, le jour consécutif est assimilé à cette fête, du point de vue des conditions de travail et de rémunération »
La 136e édition de la journée internationale du travail tombant cette année dimanche, la journée du lundi 2 mai est donc fériée. Maintenant, si jamais la lune est aperçue dimanche soir et que la fête de fin de Ramadan, c’est lundi, la journée de mardi peut être fériée.
Car selon l’article 4 nouveau, de la loi N° 76/8 du 8 juillet 1976, modifiant et complétant certaines dispositions d la loi du N° 73/5 du 7 décembre 1973, fixant le régime des fêtes légales en République unie du Cameroun, «le président de la République peut pas arrêté déclarer férié ; (1 ), le jour consécutif à une fête légale, religieuse lorsqu’elle est célébrée un dimanche ou un jour férié ; (é) la veille ou le lendemain d’une fête légale, lorsque la fête est célébrée un jour férié ; (3), un jour autre que ceux visés aux articles 2, 3 et 4 alinéas 1er et 2 de la présente loi, lorsque les circonstances l’exigent et notamment en raison de l’importance d’un évènement national ».