La communauté musulmane du Cameroun rejoint ce jour les millions d’autres fidèles à travers le monde pour célébrer l’Aïd el-Kebir.
La fête de la Tabaski mobilise des milliers de musulmans ce mardi 21 août au Complexe islamique de Tsinga, l’une des principales mosquées de la ville de Yaoundé. Dans la plupart des familles, la préparation s’est faite depuis hier. Au programme de la journée, nettoyage des espaces, prière et méditation, et dernières courses pour les retardataires. Il s’agira également de prendre des dispositions pour l’accueil des invités.
Selon la religion musulmane, le sacrifice du mouton – pour ceux qui peuvent se l’offrir – vise à implorer la miséricorde d’Allah. C’est aussi l’occasion de partager et de communier avec les nécessiteux ainsi que l’entourage en leur offrant de la viande du mouton. Mais au-delà de la dimension festive, la Tabaski représente la plus grande fête musulmane, en raison de son origine
La Tabaski signifie, en effet, fête du sacrifice (l’Aïd el-Kebir) ; ceci par opposition à l’Aïd el-Fitr ou « petite fête ». Elle commémore la force de la foi d’Ibrahim (Abraham dans la tradition judéo-chrétienne) à son Dieu. Une foi symbolisée par l’épisode où il accepte de sacrifier son fils unique Ismaël (Isaac dans la tradition judéo-chrétienne), pour respecter une prescription divine.
Dans la tradition musulmane, le rituel observé pas les fidèles du monde entier consiste à offrir en sacrifice à Allah, un mouton de six mois. Ou encore une chèvre qui a deux ans, un bovin qui a deux ans ou un chameau de cinq ans. L’essentiel aux yeux de Dieu étant, la symbolique du sacrifice.