Le président de la fédération camerounaise de cyclisme s’exprimait ainsi quelques minutes après le grand prix international Chantal Biya
La 9e édition du grand prix cycliste international Chantal Biya s’est achevé ce dimanche par la victoire certes du camerounais Martinien Téga, mais c’est le néerlandais Peter Van Agtmaal qui remporte le maillot jaune finalement. Quelle appréciation faites-vous du parcours des camerounais dans ce tour?
Je suis un homme heureux, puisque nous avons perdu la première étape à Ebolowa et mes enfants se sont décidés à prendre la revanche à Meyomessala samedi, 03 octobre, et ce dimanche, 04 octobre, ils l’ont fait également à la place du 20 mai. Ça prouve que les instructions du ministre des sports à savoir, organiser une compétition et la gagner, mes enfants ont réussi le pari.
Le Cameroun occupe la première place du podium à l’issue de cette dernière étape, mais le maillot jaune a malheureusement échappé au Cameroun. Etes-vous déçu?
Lorsqu’on pratique le cyclisme, et lorsqu’on choisi des pays cyclistes tels que la France, la Belgique, l’Espagne, la Slovaquie et la Hollande, il faut s’attendre quelques fois à des grandes surprises. Ce sont des pays très cyclistes, dont, de temps en temps, on peut perdre le maillot jaune, mais, perdre avec la manière.
De plus en plus, l’on déplore le fait que les cyclistes camerounais manquent de compétition à la fois sur le plan national et international. Une situation qui handicape les cyclistes. Qu’est ce qui sera fait pour remédier à cette situation?
Vous savez que la crise mondiale qui touche tous les pays du monde, n’a pas épargné le Cameroun. On ne peut pas s’attendre à ce que le ministère des sports et de l’éducation physique mette à la disposition de la fédération camerounaise de cyclisme, un budget illimité pour organiser autant de compétition, mais, nous pensons qu’avec l’apport de certains sponsors, on pourra multiplier les compétitions. Je crois que c’est de cela qu’il s’agit, et les enfants ne doivent pas attendre tout simplement les compétitions. Ils doivent continuer à s’entraîner d’une manière permanente, pour le maintien de la forme.
En attendant que les sponsors se bousculent, que comptez-vous faire au niveau de la fédération?
Vous pouvez constater vous-même à regarder le tableau d’affiche, que les sponsors commencent à revenir. Il y’a beaucoup de sponsors qui pointent à l’horizon, mais ma satisfaction sera plus grande, lorsque ces sponsors vont faire comme SNH, à savoir, prendre les clubs en charge, en formation. C’est là que je serais très satisfais, j’ose espérer que ça ne va pas tarder.
Avez-vous déjà une idée sur la stratégie à mener pour permettre aux entreprises de suivre l’exemple de SNH que vous venez de citer?
Ce qui va permettre l’arrivée d’un certain nombre de sponsors est très simple. Je crois que la participation des médias que vous êtes, est très importante. Qu’est ce qui amène les sponsors.
