Dans la soirée du 22 février 2016, l’accès à Internet des abonnés Orange a connu un fort ralentissement dans la ville de Yaoundé
Dans la soirée du 22 février 2016, l’accès à Internet des abonnés Orange a connu un fort ralentissement dans la ville de Yaoundé. Joint par plusieurs clients mécontents, l’opérateur de téléphonie mobile, dans un message d’excuse pour le désagrément occasionné, a expliqué que la cause de cette situation était la rupture, au niveau de la ville de Pouma, dans la région du Littoral, de la fibre optique « gérée par Camtel ». Une allusion que semble ne pas avoir du tout apprécié l’opérateur historique.
Dans un communiqué radio émis le 23 février 2016, Camtel a tout d’abord expliqué qu’en effet, le « 22 février 2016 à 19 heures 15 minutes, un incident est survenu dans la localité de Pouma et a déclenché nuitamment l’intervention des techniciens de Camtel, dans l’optique de rétablir la liaison par fibre optique interrompue suite à une attaque de rongeurs. Du fait de l’accès pénible et des difficultés à repérer le point d’impact, c’est le 23 février à 12H 30 minutes que le trafic sur cet axe a repris ».
« Pour sécuriser les communications de l’ensemble de ses abonnés et partenaires, Camtel a effectué le basculement automatique de tout le trafic du réseau fibre optique, sur le tronçon de secours Douala-Bafoussam-Yaoundé. Cela a contribué à ramener la durée des perturbations à quelques minutes seulement ; Cependant, les partenaires dont le trafic ne passe pas par nos équipements actifs, ne pouvaient pas bénéficier de la mise en uvre de la protection susmentionnée », a ajouté Camtel.
Au-delà de cette explication sur la nature de la coupure de l’Internet qu’ont connue les abonnés Orange de Yaoundé, l’opérateur historique s’en est pris à Orange sur les termes « gérée par Camtel » contenus dans son message. Camtel estime qu’il s’agit de « publicité de nature à déconsidérer une entreprise », interdite par la loi N°2006/018 du 29 décembre 2006 régissant la publicité au Cameroun, en son article 34. Camtel a déclaré s’assurer de l’utilisation équitable de cette infrastructure télécoms, « sur la base des demandes exprimées et étudiées d’accord parties avec chacun des partenaires du secteur des télécommunications ».

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