L’épouse de l’ancien chef de l’Etat se désolidarise de la démarche de Me Alice Nkom qui, dans une lettre adressée à l’actuelle première dame Chantal Biya, plaide pour une pension en sa faveur. Germaine Ahidjo qui vit en exil au Sénégal depuis la mort de mari Ahmadou Ahidjo, dit ne vouloir que sa réhabilitation et son rapatriement.
Pour Germaine Ahidjo, le seul combat à mener en sa faveur est celui de l’obtention de la réhabilitation de la mémoire de son mari, premier président de la République du Cameroun. Dans une mise au point publiée dans l’édition du quotidien le Messager du 16 septembre 2020, son secrétariat particulier ressort sa position face à l’initiative de Me Alice Nkom.
L’on peut-y lire que l’initiative de Me Alice Nkom « a été prise de manière unilatérale et sans information préalable de Mme Ahidjo, qui s’en désolidarise (…) Mme Ahidjo n’a eu depuis la disparition du Président Ahidjo qu’un seul combat : obtenir la réhabilitation de la mémoire du président Ahidjo et le rapatriement de sa dépouille sur la terre de ses ancêtres »
Bien que remerciant Me Aline Nkom qui estime qu’elle mérite une pension, Germaine Ahidjo indique à l’opinion publique que : «tout éventuel appel n’ayant pas trait à la réhabilitation du président Ahidjo ou au rapatriement de sa dépouille et n’étant pas explicitement émis par Mme Ahidjo, doit être considéré comme étant désavoué par elle».
Sur cette question du rapatriement du corps de l’ancien chef d’Etat, le président de la République Paul Biya avait déclaré que c’est à sa famille qu’il revient le droit de le faire.