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Cameroun : des importations en baisse en 2017

C'est la substance du rapport sur l’état du commerce extérieur au Cameroun, rendu publique par l’Autorité portuaire nationale. L’Autorité portuaire…

C’est la substance du rapport sur l’état du commerce extérieur au Cameroun, rendu publique par l’Autorité portuaire nationale.

L’Autorité portuaire nationale, organe en charge de la mise en place de la politique nationale du secteur portuaire, a dévoilé son rapport sur l’état dedit secteur au Cameroun en 2016. L’institution indique qu’au cours de l’année 2016, les ports du Cameroun ont évolué dans un contexte économique morose qui a eu un impact sur l’ensemble du trafic national des marchandises et particulièrement sur le port autonome de Douala (PAD).

Car contrairement aux années précédentes, le Pad a enregistré une légère baisse de son trafic soit -1,59% en valeur relative. L’Apn poursuit en révélant que les importations de ce port ont diminué de 210 850 tonnes de marchandises en passant de 8 373 381 tonnes en 2015 à 8 162 531 tonnes en 2016. Une diminution qu’elle impute à la baisse des dépenses d’importation des produits tels que les hydrocarbures (-2,61%) ; les matériels de construction et engins (-33,41%) ; les produits pharmaceutiques (-18,64%) ; les minerais et matières premières (-34,32%) ; les produits manufacturés (-26,35%), entre autres.

Il faut par ailleurs indiquer que dans un récent rapport commis par l’Institut national de la statistique (Ins), en 2017, les importations du Cameroun étaient de 7,6 millions de tonnes de marchandises pour 2 971,4 milliards de F. Ce qui globalement donne respectivement des réductions de 3,8 % et 4,8% par rapport à l’exercice 2016.

La baisse de trafic signalée au port de Douala, principale porte d’entrée des marchandises au Cameroun, coïncide avec les plaintes de l’entreprise française Rougier, exportateur de bois camerounais depuis 1957. Cette entreprise qui a fait un dépôt de bilan en France, dénonçait il y a quelques semaines, l’état de délabrement du port qui ne permettrait pas une fluidité du trafic.

L’Apn indique quant à elle que des efforts de modernisation des infrastructures et des équipements ont été déployés par le Pad, ce qui aurait conduit à une amélioration des indicateurs de rendement des opérations portuaires.

 

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