La Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité olympique et sportif (CCA- CNOSC), note plusieurs irrégularités dans la réhabilitation de l’exécutif de 2009. Certains acteurs les avaient remis en scène pour prendre le contrôle de la fédération après l’annulation de l’élection de l’équipe de Seidou Mbombo Njoya, maintenue malgré tout en fonction par la FIFA.
Le sénateur RDPC Albert Mbida et son Comité exécutif provisoire ne doivent plus prétendre être les dirigeants de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). C’est ce qui ressort de la sentence de la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC), dont l’audience a eu lieu le 10 juin 2021.
Sous la conduite du président Anaba MBO Alexandre, la CCA constate que la mission assignée à l’Assemblée Générale de la Fécafoot de 2009 réhabilitée, ainsi qu’au Comité exécutif, n’a pas été enfermé dans un délai précis. La Chambre constate en outre que l’Assemblée générale tenue le 2 février dernier n’a pas été convoquée en conformité avec les dispositions des statuts de la Fécafoot (de l’article 30). Elle note par ailleurs que le Comité exécutif provisoire élu au cours de cette Assemblée générale n’a pas été régulièrement élu et ne saurait représenter le Fécafoot.
Par conséquent, la Chambre de conciliation et d’arbitrage déclare « irrecevable en l’état la requête aux fins d’arbitrage introduite par la Fécafoot représentée par le Comité Exécutif Provisoire élu le 2 février 2021 ». Elle précise que le sénateur Albert Mbida et son équipe disposent d’un délai de 21 jours à compter de la notification de cette sentence pour se pourvoir devant le TAS. Reste donc attendue la suite qui sera donnée à cette affaire.