Les différents collaborateurs de la mission spéciale d’éradication des glossines dans l’Adamaoua ont participé à un séminaire de renforcement de leurs capacités
Trouver la meilleure stratégie devant éradiquer la mouche tsé-tsé des vastes pâturages de l’Adamaoua, c’était l’objectif des travaux présidés par le chef de la mission spéciale d’éradication des glossines, Louis Banipé. Le but était d’allier la théorie à la pratique en vue de l’éradication des insectes vecteurs de la maladie du sommeil.
Environ 4 milliards de francs CFA sont dépensés chaque année dans la lutte contre les glossines au Cameroun. C’est dire l’importance que revêt l’éradication de ces insectes vecteurs de la trypanosomiase animale ou humaine plus connue sous le nom de la maladie du sommeil. Pour garantir plus d’efficacité à la lutte contre la mouche tsé-tsé, la formation du personnel employé dans le secteur constitue un impératif pour la mission spéciale d’éradication des glossines.
Les agents à former venaient des cinq départements de la région de l’Adamaoua. Ils ont su davantage sur ces insectes au caractère adaptatif indéniable et dont trois espèces sont recensés dans l’Adamaoua. A travers des cas pratiques, ils seraient à même d’identifier ces mouches ou encore de réaliser des barrières d’écran. Pour Samuel Abba, cette formation devrait permettre un meilleur suivi des activités à mener sur le terrain au courant de cette année. Il s’agit de la réhabilitation des postes de traitement et de contrôle, l’entretien et la création des barrières d’écran ou encore la synchronisation des traitements de masse. Tout ceci pour un meilleur développement de notre élevage.