Cela fait partie des produits de la contrebande saisis entre mars et juin 2020, dans le cadre de l’opération « Halte au commerce illicite » conduite par la Douane camerounaise.
Une moisson abondante à l’issue du 2e trimestre 2020 consacré à la traque des produits de la contrebande. La douane dit avoir en effet saisi 300 litres de « Tchoukourdaye », généralement utilisée dans la fabrication des engins explosifs improvisés, 250 litres de dichlorométhane, un dérivé deux fois chloré du méthane, employé pour le décapage des peintures sur les pièces en bois ou en métal. Un solvant extrêmement dangereux et volatil.
L’opération « Halte au commerce illicite » (Halcomi III) aussi permis de mettre le grappin sur plus de cinq tonnes d’emballage plastiques non biodégradables, 70 écrans plasma, 66 000 litres de produits pétroliers, 35 véhicules, 60 000 tiges de cigarettes, plus de 800 cartons de produits cosmétiques…
Les marchandises les plus saisies sont les vins et spiritueux. La douane parle de 2 600 palettes de bières en canettes, 3 080 bidons de vins de 5 litres chacun, plus de 600 cartons de vin rouge, 12 000 sachets de vins dépourvus de certificat de conformité, notamment.
La contrebande reste un phénomène détestable pour la Douane camerounaise. À fin mai 2019, elle avait saisi des marchandises de contrebande d’une valeur totale de 1,6 milliard FCFA. Selon une récente étude du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), la contrebande et la contrefaçon font perdre aux entreprises et à l’État du Cameroun, environ 200 milliards de FCFA chaque année.