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Cameroun : la gestion locale des conflits fonciers au centre d’une réflexion de quatre jours à Yaoundé

La rencontre est organisée par le ministère du Domaine, alors que le gouvernement est attendu sur une réforme de la…

La rencontre est organisée par le ministère du Domaine, alors que le gouvernement est attendu sur une réforme de la loi foncière.

Ce lundi 25 janvier marque le lancement de la semaine du foncier pour l’année 2021. Cet évènement est organisé par le ministère du Domaine, du Cadastre et des Affaires foncières, avec la participation des partenaires techniques et de la société civile. Ainsi, autour de la table, l’on retrouvera, les administrations publiques impliquées dans la gestion de la terre, les élus locaux, les autorités administratives locales, les leaders communautaires, etc.

Pendant quatre jours, il s’agira pour les participants à cette rencontre de plancher sur les solutions pérennes pour une gestion durable et pacifique de la terre au Cameroun, avec au centre de la réflexion, le thème de cette troisième édition de la semaine du foncier : gestion locale du foncier au Cameroun, défis et leçons.

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 « Quand on parle de gestion locale du foncier, en fait on parle de tout, parce que la terre est toujours localisée quelque part. Parce que la gestion du foncier ne peut être qu’une gestion locale », pose d’emblée, Samuel Nguiffo, secrétaire général du Centre pour l’environnement et le développement (CED), par ailleurs coordonnateur du projet LandCam, qui regroupe des acteurs de la société civile sur les questions de terre. « Quand on parle de local, on regarde surtout les zones rurales, on essaye de voir le pays profond pour voir comment la terre est gérée là-bas. Quels sont les défis, quelles sont les leçons, quels sont les problèmes ? Très souvent l’on s’arrête sur les problèmes et cela nous empêche de voir les mécanismes qui sont mis en place par les acteurs locaux pour régler leurs problèmes sans que personne ne s’implique », analyse-t-il.

A Yaoundé, les experts vont dresser un état des lieux du potentiel réel du Cameroun. L’on estime en effet que seuls 15 % de la superficie totale du Cameroun est immatriculée. Il s’agira également de faire un diagnostic exact des contraintes dans l’optique de l’optimisation de la gestion et la valorisation des espaces domaniaux.