Ils protestent contre la décision des responsables de l’abattoir de la métropole économique camerounaise d’augmenter les frais d’abattage des b ufs qui passe de 6300 à 8300 F
Les bouchers de Douala, en grève depuis deux jours pour protester contre la décision des responsables de l’abattoir de la ville d’augmenter les frais d’abattage des b ufs, ont décidé de maintenir leur mouvement.
La grève commence à se faire sentir, avec la rareté de la viande de b uf dans certains marchés de la ville de Douala.
D’après des témoignages concordants, les responsables de l’abattoir ont décidé « unilatéralement » de procéder à la hausse des frais d’abattage qui sont passés de 6300 francs CFA à 8300 de FCFA dès le 1er janvier 2016.
D’où la colère des bouchers qui, soulignent-ils, ne « peuvent pas accepter de payer 2000 francs CFA supplémentaires pour satisfaire une mafia organisée ».
Selon eux, il y a encore trois ans, les frais d’abattage d’un b uf étaient fixés à 5500 francs CFA, avant de passer à 6300 francs CFA en 2014, puis à 8300 francs CFA en 2016.
Les responsables de l’abattoir explique ces augmentations par le souci « d’harmonisation » des prix avec ce qui se passe ailleurs, notamment à Yaoundé.
L’abattoir de Douala et de Yaoundé appartienne à la Société de développement de production animale (SODEPA, publique), qui pour le moment, se refuse à tout commentaire.

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