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Cameroun : la mission du FMI est achevée

Les services du FMI achèvent leur mission relative aux consultations de 2022 au titre de la seconde revue des accords…

Les services du FMI achèvent leur mission relative aux consultations de 2022 au titre de la seconde revue des accords au titre de la facilité élargie de crédit et du mécanisme élargi de crédit avec le Cameroun

Une équipe du Fonds monétaire international (FMI) dirigée par Amadou Sy, a conclu des discussions hybrides avec les autorités camerounaises du 15 au 29 juin sur la deuxième revue dans le cadre des accords de la facilité élargie de crédit (FEC) et du mécanisme élargi de crédit (MEDC).

Au cours de la mission, plusieurs évaluations ont été faites. L’équipe du FMI est parvenue à un accord au niveau des services avec les autorités camerounaises sur les politiques économiques et financières qui pourraient soutenir l’approbation de la deuxième revue du programme dans le cadre des accords FEC et MEDC. L’accord est soumis à l’approbation du Conseil d’administration du FMI en juillet 2022, ce qui permettrait le décaissement d’environ 73.6 millions de dollars.

Par ailleurs, la mission a partagé l’inquiétude des autorités face à la hausse des prix des denrées alimentaires et a salué les efforts déployés par les autorités pour assurer un approvisionnement suffisant en engrais afin que la prochaine récolte soit abondante.

Cependant, la mission a eu du mal avec la subvention de l’Etat concernant les produits pétroliers. « Le coût élevé des subventions aux carburants serait difficile à maintenir dans le cadre des projections actuelles des prix internationaux du pétrole. Toutefois, la suppression progressive des subventions aux carburants devrait s’accompagner d’un renforcement substantiel du mécanisme de transfert social en espèces », souligne le FMI.

En outre, le FMI constate que la stratégie économique reste axée sur la reconstitution des amortisseurs budgétaires et extérieurs pour soutenir la stabilité macroéconomique. Dans le même temps, le rythme des réformes structurelles doit être accéléré pour que le pays puisse atteindre ses objectifs de développement.

De plus, « l’environnement des affaires doit être amélioré pour que le secteur privé puisse jouer un rôle de premier plan dans le soutien de la croissance ».

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