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Le Cameroun fait partie des 13 pays choisis pour la mise en œuvre du programme pilote de l’ONU pour l’identité juridique.

 

Au Cameroun, la question de l’identité des personnes persiste encore. Un phénomène qui se renforce avec notamment des déplacés internes ou encore des demandeurs d’asile. Beaucoup ne peuvent présenter une identité légale tel un acte de naissance ou encore la carte nationale d’identité.

Le déplacement forcé de nombreuses familles a entraîné la perte ou la destruction de registres et de documents d’identité personnels et civils, créant des problèmes pour un grand nombre de déplacés internes qui n’ont aucun moyen de prouver leur identité.

Pour pallier ce souci, le Bureau national de l’état civil (Bunec) et l’organisation internationale pour la migration étaient en concertation le 27 janvier dernier. Il était question d’élaborer une approche coordonnée de mise en œuvre holistique de l’identité légale au Cameroun.

Des efforts sont ainsi faits par les pouvoirs publics pour remédier à cette situation, assure le DG du Bunec, Alexandre Marie Yomo,  le projet « Soutien aux personnes déplacées internes et aux populations mobiles vulnérables dans les régions du Centre et de l’Est du Cameroun par l’évaluation et l’accès à des solutions d’identité légale », lancé en septembre 2022, prévoit par exemple d’assister au moins 400 personnes dans la région Extrême-Nord où sévit Boko Haram, et dans celles du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en vue de l’obtention de leurs documents d’identité.

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