Les joueurs licenciés ont porté plainte contre la Présidente du club, Célestine Ketcha – Courtes
C’est pour exprimer leur frustration après leur radiation de Panthère de Ndé, qu’une dizaine de joueurs qui évoluaient encore sous peu au sein de cette équipe, ont déposé une plainte la semaine dernière sur la table du Secrétaire Général de la fédération camerounaise de football à Yaoundé. Plainte portée contre la présidente de l’équipe phare du Ndé, Célestine Ketcha – Courtes pour avoir licencié abusivement lesdits footballeurs ainsi que Kana Etienne, le coach adjoint de l’équipe, au lendemain de la 11ème journée du championnat national de football élite one. Après la défaite concédée lors de la réception de Scorpion de Bé, 0 but à 1, la présidente avait décidé unilatéralement au cours d’une réunion, de mettre un terme aux contrats de ces deux footballeurs. Sur les motifs de ces licenciements en cascade, la Présidente de Panthère dénonce l’absence des performances des joueurs dont certains n’auraient même pas disputé un match depuis le coup d’envoi de la saison. Etienne Kana quant à lui, est mis à la porte pour n’avoir pas assisté l’entraîneur principal Louis Paul Mfédé, comme stiuplé dans son contrat selon Mme Ketcha – Courtes.
Dans le même ordre d’idée, la présidente a demandé à ceux-ci, de signer une reconnaissance de dette allant jusqu’à 500 000F CFA. Une somme qui avait été perçue comme prime de signature avant le démarrage de la nouvelle saison sportive. Les joueurs qui disent ne pas être en possession de ladite somme, indiquent que Célestine Ketcha – Courtes leur a suggéré de trouver d’autres clubs susceptibles de procéder aux remboursements de cet l’argent. Une suggestion refusée par les plaignants, qui attendent par ailleurs, leur libération officielle. Le document en question doit au préalable être paraphé par l’instance dirigeante du football national, argue la présidente de Panthère pour justifier sa position, et au lieu de remettre ledit document, elle a fait signé aux joueurs des contrats de séparation selon les licenciés, et ceci, « sous la menace » précisent-ils.
Quoi qu’il en soit, la situation actuelle est assez difficile à gérer non seulement pour les footballeurs exclus qui sont désormais à la recherche d’un club alors que le mercato est clos et que nous sommes à quelques journées de la fin de la phase aller du championnat, mais également pour la présidente de Panthère de Baganthé dont les raisons suscitent plutôt des interrogations. Si c’est à cause de l’effectif du club jugé exagéré et donc coûteux, comment comprendre alors que la présidente ait décidé de ne pas soumettre le problème au conseil d’administration avant de décider de mettre à la porte certains joueurs? En attendant d’avoir une réponse à cette interrogation des personnes proches de l’équipe, les regards sont désormais tournés vers la Fécafoot dont l’arbitrage a été sollicité par les plaignants.
Affaire à suivre !