Politique




Cameroun : « le 22 septembre n’était que le début », déclare Maurice Kamto

L’initiateur des manifestations, qui se donnent pour but d’obliger Paul Biya à quitter le pouvoir, salue le « courage héroïque » de…

L’initiateur des manifestations, qui se donnent pour but d’obliger Paul Biya à quitter le pouvoir, salue le « courage héroïque » de ceux qui ont marché lundi le 22 septembre dans certaines villes du Cameroun.

Maurice Kamto s’est exprimé, le 22 septembre dans un communiqué, sur les marches enregistrées dans certaines villes du pays.

S’exprimant au nom de la plateforme de partis politiques et d’organisations de la société civile mise en place à et effet, le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a déclaré que les marches du 22 septembre n’étaient que le début ; et que le peuple doit rester éveillé et plus mobilisé que jamais.

Maurice Kamto annonce que les marches débutées le  22 septembre vont se poursuivre jusqu’à ce que les buts ci-après soient atteints : le retour de la paix dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, une réforme consensuelle du Code électoral et le départ de Paul Biya du pouvoir.

«Nos populations ont fait preuve d’un courage héroïque face à un déploiement sans précédent de la machine répressive du régime, digne d’une situation d’état de siège, laquelle a semé la terreur précédant les marches, causé des victimes innocentes, notamment de nombreux blessés y compris par balles. Par leur comportement pacifique exemplaire, ces populations ont fait montre de leur maturité politique, de leur sens des responsabilités patriotiques et de leur civisme dans l’expression de leur profond désir de changement dans la paix et le respect de la Constitution de notre pays», a-t-il réagi.

Il salue le «succès retentissant des marches pacifiques patriotiques et républicaines» contre « l’arbitraire et la barbarie [qui]n’auront pas raison de la détermination des populations camerounaises à libérer de la tyrannie d’un régime dictatorial qui n’a aucune considération pour la vie des Camerounais, encore moins pour leurs souffrances et la détresse de la jeunesse ».