Les représentants du collectif « On a trop souffert » (OTS) ont accepté d’inviter ses membres à arrêter l’opération « Craie morte ».
C’est à la suite d’une concertation tenue mardi 1er mars 2022 entre le gouvernement, les collectifs des enseignants et les organisations syndicales. La grève entamée par les enseignants du secondaire il y a quelques jours, s’achemine vers la fin. Dans un communiqué signé du gouvernement, des collectifs des enseignants et des organisations syndicales, l’Exécutif invite le collectif OTS à suspendre le mot d’ordre de grève.
Il appelle « les membres de la communauté éducative à poursuivre normalement leurs activités pédagogiques sur toute l’étendue du territoire national ». Ces appels et invitations résultent d’un arrangement entre les différentes parties mardi 1er mars, dans les services du Premier ministre. L’objet de la rencontre était d’examiner les préoccupations soulevées par les collectifs des enseignants du secondaire.
La concertation a réuni autour de la table « le ministre des Enseignements secondaires, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, le secrétaire général adjoint des services du Premier ministre, leurs proches collaborateurs. Les représentants des collectifs des enseignants et les syndicats des enseignants y prenaient aussi part », indique le communiqué.
Au terme des échanges, le gouvernement s’engage à poursuivre les travaux avec les autres parties à l’effet de trouver des solutions aux problèmes posés par les enseignants.
Dans la pratique, il s’agit « du règlement des complémentes de salaire, du paiement des arriérés dus aux enseignants mobilisés dans le cadre de la correction des examens officiels organisés par l’office du baccalauréat du Cameroun au titre des sessions de juin 2020 et 2021, de la régularisation des avancements, de la prise en compte des primes de non logement, du paiement des allocations familiales, du règlement des indemnités de sujétions », explique le communiqué.
Les revendications portant sur la carrière des enseignants et leur statut feront l’objet de concertation ultérieure. Ayant pris acte de cet « agenda » arrêté « d’accord partie », les syndicats et collectifs des enseignants sont invités à œuvrer pour le retour à la normale sur l’ensemble du territoire national.