En marge de la célébration de la journée de l’enfant africain, le ministre des Affaires sociales, Pauline Irène Nguene, a présenté les activités et les différentes articulations de la 32ème édition de cet évènement.
Pour cette année, la journée de l’enfant africain est placée sous le thème, « Elimination des pratiques néfastes affectant les enfants : progrès sur les politiques et pratiques depuis 2013 ». Prévue pour être célébrée le 16 juin, la journée de l’enfant africain va donner l’occasion d’apprécier les actions menées par les autorités camerounaises pour la protection des enfants. Pour le ministre Pauline Irène Nguene, il est question en prélude à la célébration d’analyser les efforts en matière de lutte contre les pratiques néfastes affectant cette couche sociale, au cours des dix dernières années.
Ces pratiques néfastes sont notamment, les mutilations génitales féminines, du mariage précoce ou forcé des jeunes filles, de l’exploitation économique et/ou sexuelles des enfants, de différentes formes de maltraitances, des situations d’abandon d’enfants, ou encore de traitement discriminatoire des enfants issus des groupes minoritaires tels que les populations autochtones vulnérables, des rites dégradants, entre autres.
Pour le ministre des Affaires sociales, « c’est donc l’occasion de marquer une pause pour faire une évaluation des actions menées par le gouvernement en faveur de l’enfant pour son bien être et son épanouissement. Mais surtout, de regarder dans le futur afin de tirer des leçons. Il est donc question de sensibiliser une fois de plus, tous les acteurs de la chaîne sur l’engagement que le Cameroun a pris pour respecter les Droits de l’enfant et assurer son bien-être et son épanouissement » a expliqué Pauline Irène Nguene.
La journée de l’enfant africain va se tenir dans le cadre des travaux de la première session de la Commission nationale pour la protection de l’enfance en danger, délinquante ou abandonnée. Avec les plusieurs ateliers, conférences-débats et causeries éducatives, ces deux évènements conjoints vont également permettre de s’appesantir sur les pratiques néfastes à l’endroit des enfants au Cameroun en faisant un état des lieux.