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Cameroun : le MRC propose des solutions au phénomène de « Microbes » à Douala

Dans une déclaration, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun s’interroge sur l’impact des mesures prises par l’autorité…

Dans une déclaration, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun s’interroge sur l’impact des mesures prises par l’autorité administrative.

Les « Microbes », ces bandes de jeunes délinquants drogués qui sèment la terreur à Douala, ont refait surface en début de semaine. En réponse à leurs attaques, les autorités administratives ont  pris des mesures conservatoires. Il s’agit entre autre de la fermeture des débits de boissons dans une dizaine de quartiers de 19h30 à 6h00 (préfet du Wouri), l’interdiction de circulation des mototaxis de 20h00 à 6h00 (gouverneur du Littoral).

Au regard de ces mesures, le président du  MRC Maurice Kamto se pose une série de questions. Elles sont relatives aux conséquences sociales et économiques de certaines mesures édictées, au déplacement des habitants la nuit sans mototaxis et sans système de transport en commun, sur le manque  à gagner des mototaxis, ainsi que sur le devenir des salariés concernés.

Ainsi le Maurice Kamto fait des propositions à court et  à moyen terme pour résoudre le problème de « microbes » à Douala.

À court terme, le leader du MRC propose d’ « assister les familles des victimes dans la prise en charge des obsèques d’éventuels décédés et des soins des blessés ; organiser des descentes et des patrouilles mixtes gendarmes et policiers dans les quartiers concernés ; renforcer les renseignements prévisionnels dans ces quartiers en impliquant les populations et les responsables chargées de les encadrer, y compris par des moyens incitatifs adéquats, afin d’identifier les membres des gangs des « Microbes » et de procéder à leur arrestation ; assigner aux forces de sécurité des objectifs précis, notamment en termes de délai pour le démantèlement des bandes de « Microbes » »

Maurice Kamto préconise à moyen terme, « la mise en place d’un programme spécial d’éducation et de formation professionnel des jeunes désœuvrés et ceux non scolarisés de la crise anglophone ; d’un programme spécial incitatif et de soutien à la création des emplois, à élaborer en concertation avec le secteur privé ; d’un programme spécial de la lutte contre les stupéfiants, leur production, leur trafic et leur consommation, en particulier au sein de la jeunesse scolaire et non scolaire », entre autres.

En attendant l’éventuelle prise en compte de ces propositions, les habitants de la capitale économique vont devoir s’adapter à la nouvelle donne jusqu’au 26 décembre 2022 au moins.

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