C’était au cours d’une cérémonie de passation de service entre Seidou Mbombo Njoya, ancien intérimaire et le nouveau patron du football camerounais, Samuel Eto’o Fils, ce 17 novembre dans les locaux de la fédération au quartier Tsinga à Yaoundé.
La salle de réunion de la Fédération camerounaise de football, Fécafoot a été le théâtre le lundi 17 novembre 2022 de la passation de service entre l’ancien et le nouvel exécutif de l’instance. Sur le podium, Samuel Eto’o Fils, président entrant de la fédération. A ses côtés, Seidou Mbombo Njoya qui avait alors assuré l’intérim à la tête de la Fécafoot après que son élection en tant que président de ladite entité ait été annulée par le Tribunal arbitral du sport.
Le goléador camerounais donne comme fil conducteur à sa présidence, la volonté de redonner sa grandeur au football camerounais. L’équipe qui l’accompagne dans l’atteinte de cet objectif était également présente à cette cérémonie. Parmi eux, des visages bien connus dans le milieu du football camerounais telle Céline Eko, ancienne présidente du Canon de Yaoundé et désormais 1ère Vice-présidente de la Fécafoot ou encore d’autres membres comme Nyassa Soleil et Joseph Feutcheu entre autres.
L’équipe sortante jouies des appréciations pour l’organisation de l’élection du 11 décembre dernier où Samuel Eto’o prit le dessus sur Seidou Mbombo Njoya avec 43 voix contre 31 pour son adversaire. Une élection qui avait connu l’introduction pour une première du bulletin unique. C’est donc une nouvelle page qui s’ouvre pour le football camerounais.
Même si le feuilleton autour de l’organisation des élections n’a pas encore vu ses rideaux tirés avec la sortie récente d’Abdouraman Hamadou Babba qui sur son mur disait alors « c’est avec une grande déception et une grande tristesse que je vous informe que mon ami et frère Samuel Eto’o n’a pas accepté la passe qui lui a été faite (…) face à cette situation, la quasi-totalité des membres légitimes de l’Assemblée Générale de la Fécafoot a décidé de maintenir leur appel déposé au Tas». Tout porte donc à croire qu’on n’est pas encore sorti de l’auberge.
