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Cameroun : le paysage de Diy Gid Biy en passe d’être inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco

L’organe Onusien a procédé à l’évaluation du site. Il s’agit d’un paysage est un ensemble de ruines, composées de 16 sites en pierre sèche dans sept villages de la région de l’Extrême-Nord.

Un site archéologique tout autour des monts Mandara. C’est un site que le Cameroun propose comme extension du paysage culturel de Sukur au Nigeria, qui est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1999. L’équipe de l’Unesco en mission est dirigée par Ibrahima Thiaw, ils resteront huit jours dans le pays pour évaluer la « valeur universelle exceptionnelle » de ce site. « Nous avons hâte de voir le site. Il faudra attendre que le processus soit terminé. C’est un long processus et il ne fait que commencer. Donc, ma présence ici n’est qu’une étape dans ce processus », a déclaré le chef de la mission, Ibrahima Thiaw, après une audience avec le Premier ministre, lundi 12 septembre.
L’inscription des éléments culturels sur les listes de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel adoptée à Paris le 17 octobre 2003 se fait par cycle biennal. Le cycle actuel est 2022-2023. Le ministre des Arts et de la Culture a expliqué que la procédure commence par la préparation d’un dossier de candidature qui est déposé au Secrétariat de la Convention de 2003 à Paris, dans le strict respect des délais fixés par l’Unesco.
Ensuite, l’organe d’évaluation de l’Unesco examine les dossiers de candidature sélectionnés pour le cycle en cours et attribue des notes allant de zéro à cinq à chaque dossier. Enfin, les dossiers de candidature, ainsi que les appréciations de l’organe d’évaluation, sont transmis aux membres du Comité intergouvernemental, qui décideront de l’inscription ou non de chaque dossier de candidature sur l’une des listes demandées. Les résultats seront publiés lors d’une réunion qui se tiendra à la fin du cycle en cours, soit en novembre ou décembre 2023.
Pour rappel, le Cameroun a ratifié la Convention de 2003 le 9 octobre 2012. La ratification de cet instrument de coopération lui permet de proposer des éléments du patrimoine culturel immatériel national sur les deux listes de ladite convention : la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité et la Liste de sauvegarde urgente du patrimoine culturel immatériel, Patrimoine de l’Humanité. A ce jour, le pays compte deux biens inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco qui sont la Réserve de Faune du Dja et le Trinational de la Sangha, un parc naturel partagé avec le Congo et la République Centrafricaine.


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