Le personnel et les responsables du quotidien national bilingue ont célébré cet anniversaire le 1er juillet dernier
Le siège du quotidien national Camerounais a connu une ambiance de fête le 1er juillet. L’occasion était ainsi donnée à Marie Claire Nana Directeur Général de la SOPECAM la société éditrice de ce journal, et ses nombreux collaborateurs de faire le bilan du chemin parcouru. Cet anniversaire se célèbre quelques jours après l’arrivée du journaliste Joseph Anderson Le au poste de Président du Conseil d’administration de la SOPECAM. Ancien sociétaire à la télévision nationale et Directeur du cabinet civil adjoint, ce professionnel est venu apporter un souffle nouveau à CT comme on aime l’appeler affectueusement.
Créé le 1er juillet 1974 Cameroon Tribune a fait son chemin, marqué par la présence, la maturité la loyauté et surtout la diffusion d’une bonne information qui cadre avec les objectifs de paix et de stabilité du pays , et surtout en conformité é avec la politique du parti unique au pouvoir l’UNC( Union Nationale Camerounaise).Au départ, l’aventure n’était pas évidente à cette époque où François Sengat Kuo, présidait le Conseil d’Administration de la SCP (Société camerounaise de publication, éditrice de Cameroon Tribune dont le Directeur Général n’était autre que Florent Etoga qui dirigera aussi la Télévision nationale. Cameroon Tribune va bénéficier de l’expertise de jeunes journalistes sortis des écoles de journalisme de Lille en France, Tunis en Tunisie et Yaoundé, ESIJY (Ecole supérieure internationale de journalisme de Yaoundé). Mais la vétusté des équipements techniques contraint ces jeunes gens enthousiastes à passer parfois des » nuits noires « .
Parmi les premiers noms qui retiennent l’attention on peut citer Jacques Fame Ndongo chargé de coordonner la rédaction, le rédacteur en chef s’appelle Engelbert Ngog-Hob. On peut citer également Jean Mboudou, Bella Nga, Etoundi Bibegele, Biyiti bi Essam, Patrice Nyano, Owona Alex, Jean Ngandjeu, Jean Luc Koua, on retrouve entre autres Peter Mabu, Paul Mawo, Jenkins Mote, Lafong. Entre 1976et 1978, d’autres journalistes dont Marc Joseph Omgba, Paul Célestin Ndembiyembe, Antoine Ayanda, Charles Laurent Boyomo Assala, Henri Paul Bolap, André Vincent Ekani, Essama Essomba, Nkendem Forbinake, Richard Nyamboli vont rejoindre l’équipe déjà en place.
Le quotidien national qui au départ était publié en douze pages en compte aujourd’hui seize. Cameroon Tribune a revu son revenu avec des rubriques telles que » A l’écoute de la Nation « , » Magazine « , » Sports » « international « , » Focus » » la tribune des régions » » les annonces » » Culture » etc. Cameroon Tribune donne aussi des nouvelles des régions au quotidien. A cela s’ajoute l’humour l’horoscope. Mais le journal de » la route de l’aéroport international » a aussi au fil des années perdu ses plus grandes plumes parties se chercher ailleurs. La plupart de ces journalistes sont aujourd’hui ministres députés Directeur Généraux, retraités. D’autres ont même du aller faire fortune dans d’autres secteurs. Avec la concurrence qui bat déjà son plein dans le paysage médiatique national, Cameroon Tribune a revu sa formule institutionnelle. Le journal est de plus en plus présent sur le terrain, se rapprochant ainsi de son public et permettant aux jeunes journalistes de pratiquer effectivement le métier de journaliste. Partir du journalisme assis au journalisme debout est sans doute le premier signe des mutations orchestrées par la nouvelle équipe dirigente de » CT « .
