Initialement prévu du 04 au 12 novembre prochain, l’évènement devrait se tenir à partir du 20 janvier 2011
Un report pour bien faire les choses
C’est officiel, le premier salon de l’automobile qui devait normalement débuter le 4 novembre prochain à Yaoundé a été reporté en principe pour janvier 2011. La raison officielle du report reste difficile à maitriser. Mais les organisateurs ont laissé comprendre que les agendas de toutes les autorités camerounaises invitées à l’évènement n’étaient pas harmonisés pour un démarrage le 04 novembre. Vous voyez, en concevant l’évènement, nous avons voulu le placer sous le signe du cinquantenaire des indépendances. En plus d’être le tout premier salon de l’automobile en Afrique, nous avons voulu que l’événement soit aussi celui du cinquantenaire de l’automobile au Cameroun; et comme vous pouvez le comprendre aussi, tout concept qui a trait à celui du cinquantenaire nécessite une cohésion au plus niveau de l’Etat, nous a fait comprendre Georges Apportunes Messa, le commissaire général du salon. Une situation qui a créé une petite gêne chez les organisateurs, qui affirmaient être prêts sur l’ensemble de la préparation. Vous imaginez bien que c’est difficile pour nous parce que ce type d’opération nécessite un certain nombre de garanties à donner à nos partenaires, à qui il faudra maintenant faire comprendre l’opportunité du report. Mais cela fait partie des aléas de la gestion d’un évènement. La date du 20 janvier 2011 semble être aujourd’hui la bonne. Durant ce week-end, nous avons eu de longues séances de travail avec le cabinet civil et le comité de gestion du cinquantenaire au Cameroun, et je dois admettre que c’est vraiment au dernier moment que la solution du report a été admise, alors on se dit au lieu de faire des choses précipitées, il vaut mieux retarder et faire un évènement réussi. On a consenti à renvoyer pour le 20 janvier 2011, et cette fois là ce sera la bonne, du moins j’en suis convaincu a indiqué le commissaire général.
Le concept resté inchangé
Le salon panafricain de l’automobile, le tout premier en terre africaine et aussi au Cameroun, devrait regrouper sur le sol camerounais, une cinquantaine d’entreprises opérant dans les différentes activités du secteur de l’automobile. L’organisation cite par exemple les constructeurs, les concessionnaires, les marchands de lubrifiant, les opérateurs de trekking, les services de sécurité routière, les banques, les assureurs, les producteurs de pneumatiques, les producteurs de pièces détachées, les experts du tuning, les sociétés d’entretien et d’hydrocarbures. Près de 80 000 visiteurs sont attendus à cette grande première au Cameroun, selon le commissaire Georges Apportunes Messa. Aussi prévue, l’organisation d’un concours de la voiture de l’indépendance. Concours ouvert à toute personne possédant une voiture datant des années 1960. A l’issue du concours, un prix spécial cinquantenaire sera décerné aux trois vainqueurs. En plus de ce concours, le programme prévoit une grande exposition de voitures administratives de 1960 à nos jours, ainsi qu’une exposition de tableaux. D’après les organisateurs, le Cinquantenaire de l’Automobile en lui-même est censé servir de plate-forme de communication, de découverte, de formation et d’information des spécialistes de l’automobile et des populations sur les activités du monde automobile. Il devrait aussi être une opportunité donnée aux populations camerounaises de montrer leur cohésion sociale autour des politiques d’émancipation et de développement.