Sani Alhadji, les anciens députés Tadonkeng et Nguenevit et un autre membre viennent de rendre leur tablier
Il s’agit de quatre courriers notifiés à la hiérarchie du Social democratic front par voie d’huissier. Les quatre courriers sont signés entre le 27 octobre et le 3 novembre 2010. Ils portent respectivement les signatures de l’ancien député Sdf de la Menoua Nguenevit, membre du Shadow cabinet, de Patrice André Ipoua, membre de la Cellule des conseillers et membre du Comité exécutif national (Nec) installé à Campo dans le département de l’Océan, de l’ancien député Maurice Tadonkeng ancien secrétaire général adjoint et ancien secrétaire national à l’organisation et de Sani Alhadji, l’ancien président régional du parti dans le Centre, devenu entre temps membre de la Cellule des conseillers du parti de John Fru Ndi.
Toutes les quatre missives portent le même objet «Démission», et la même raison : «convenances personnelles» ou simplement «raisons personnelles» pour ce qui est de l’ancien régional du Centre.
Sani Alhadji avait déjà défrayé la chronique en 2002 en démissionnant et en dénonçant toutes les «dérapages» du président national du Sdf, John Fru Ndi. Au rang des accusations qu’il lançait à l’époque, Sani Alhadji relevait notamment la dérive autoritaire, la mauvaise gestion ou encore l’utilisation du parti à des fins personnelles par le Chairman. Des dénonciations qui s’étaient faites par voie de médias et à la suite desquelles, le Sdf avait engagé des poursuites judiciaires contre lui. Plus tard, à la veille de l’élection présidentielle de 2004 au Cameroun, Sani Alhadji, à la suite d’un forum de réconciliation au Presbyterian Church Center à Bamenda avait été autorisé à réintégrer le parti. A la suite du congrès de 2006 qui avait vu le Social democratic front éclater entre une faction conduite par l’un de ses anciens pères fondateurs Bernard Muna et la partie restée fidèle à John Fru Ndi, Sani Alhadji avait été admis au sein de la Cellule des conseillers.
