Le 4 mai 2021, le ministère de la Défense a indiqué dans un communiqué que le nommé Jacques Honoré Ngouenet, accusé d’avoir tué et découpé le corps de sa compagne en Italie, était un officié écarté des rangs de l’armée.
M. Ngouenet n’était plus un militaire camerounais. C’est l’information majeure à retenir du communiqué du chef du département communication du ministère de la Défense, publié mardi dernier.
Contrairement aux informations qui ont circulé sur la toile, le capitaine de frégate Cyrille Serge Atonfack, chef de la division communication du Mindef, dément que sieur Ngouenet était un agent des renseignements.
Et qu’il s’agit d’un ancien sergent-chef, déserteur, qui était d’une «moralité peu recommandable, plusieurs fois sanctionné pour manquements graves à l’éthique et à la discipline militaire, ainsi que pour plusieurs actes amoraux susceptibles de porter atteinte à l’honneur et à la dignité militaire».
Le Mindef décline sa responsabilité pour les forfaits commis par ce dernier. Et annonce qu’une enquête est ouverte et conduite par les autorités administratives et judiciaires pour préciser tous les contours des actions répréhensibles de cet ancien militaire.