Economie



Le CGIAR organise une journée porte ouverte

Ils sont réunis ce 19 janvier 2023 à l’hôtel Mont Febe à Yaoundé dans le cadre d’une journée porte ouverte.

Les travaux se tiennent dans un contexte où environ 3 milliards de personnes souffrent de faim ou de malnutrition dans le monde. La situation est plus alarmante avec la crise climatique qui affecte les continents et ses incidences sur l’agriculture. Pour s’attaquer à ces différents problèmes, les Centres de recherche du Groupe consultatif pour la recherche agricole (CGIAR) organisent une journée porte ouverte à Yaoundé. L’objet de cette rencontre est de solliciter le partenariat auprès d’organisations diverses, afin de trouver des solutions aux différents problèmes qui concentrent la recherche agricole.

Les échanges s’articulent autour du thème « amplifier l’action du CGIAR et de ses proches partenaires afin de transformer les systèmes alimentaires au Cameroun et au-delà, tout en renforçant la préservation de l’environnement et de la biodiversité, malgré la crise climatique ». Conscients que les chercheurs, les scientifiques ne peuvent  pas atteindre leurs objectifs en agissant seuls, l’accent est mis sur la mutualisation des efforts.

L’objectif principal des travaux est de « contribuer significativement à améliorer cinq domaines d’impact. Le premier étant la nutrition, la santé et la sécurité alimentaire. Le deuxième porte sur l’équité, le genre, la jeunesse et l’inclusion sociale. Le troisième est relatif à la réduction de la pauvreté, l’amélioration du niveau de vie et la création de l’emploi. Et tout cela nécessite au préalable le quatrième domaine qui est la santé, l’environnement et  la biodiversité. Le cinquième quant à lui est l’adaptation aux changements climatiques et l’atténuation de ces changements». Ainsi explique Dr Cargele Masso, directeur de la plateforme santé environnementale, impact de la biodiversité.

Prennent part à cette rencontre, outre les membres du CGIAR, leurs partenaires techniques et financiers, leurs partenaires scientifiques et académiques, le ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation, la société civile, les chercheurs. Il s’agit donc pour eux de définir les modalités de collaboration, d’identifier les moyens qu’il faut et de trouver des stratégies pour mobiliser les ressources pouvant permettre d’atteindre ces objectifs et contribuer au développement du Cameroun et de l’Afrique centrale.

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